Le procès du leader séparatiste du Biafra, Nnamdi Kanu, a été ajourné au 10 novembre à la demande du parquet, jeudi 21 octobre. L’audience a été ajournée à la Cour suprême fédérale d’Abuja peu après son ouverture dans la matinée. Nnamdi Kanu, qui n’a pas été vu en public depuis son arrestation à l’étranger en juin, est arrivé au tribunal sous une forte présence de sécurité.
Nnamdi Kanu, le leader du mouvement indépendantiste des peuples indigènes du Biafra (Ipob), est accusé de « terrorisme » et de « trahison ». Tout de blanc vêtu, l’air sérieux, le leader séparatiste a plaidé non coupable de toutes les charges retenues contre lui. Les charges sont passées de quatre à sept lundi.
Dans un appel déposé par ses avocats, Kanu a mis en doute la compétence de la Cour suprême du pays pour statuer sur son cas. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de » suppression » À l’étranger – peut-être au Kenya – sans subir une interprétation traditionnelle.
Le ministère public a demandé un délai pour examiner cet appel, ce qui explique le report de jeudi. Le procès avait déjà été reporté en juillet dernier. Et pour cette deuxième tentative, un dispositif de sécurité majeur a été déployé. En particulier, l’accès à la salle d’audience a été bloqué pour les journalistes.
Pour le gouvernement nigérian, c’est l’unité nationale qui est en jeu dans ce processus, à un moment où le sud-est comme le sud-ouest du pays est confronté à une recrudescence des tendances indépendantistes. La défense pour sa part demande la libération de son client et l’annulation de toutes les charges retenues contre Nnamdi Kanu.
La Cour suprême fédérale a rejeté la demande de ses avocats tendant à ce qu’il soit transféré d’une prison à sécurité maximale à une prison normale.
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