En RDC, la plateforme « Le Congo n’est pas à vendre » appelle l’Union européenne à appliquer des sanctions individuelles contre les anciens politiciens de l’ère Kabila. Elle veut même les étendre aux personnalités actuellement au pouvoir coupables de malversations économiques et autres formes de corruption. L’Union européenne révise sa liste comme elle le fait en cette période de l’année.
L’un des porte-parole de cette plateforme qui rassemble diverses organisations anti-corruption et mouvements de la société civile, Jimmy Kandé, explique pourquoi ils font cette demande à l’UE : « Nous appelons la Commission européenne à appliquer ces sanctions simplement parce que toutes les personnes accusées de graves violations des droits humains n’ont pas encore répondu à leurs actions au niveau de la justice internationale et congolaise. Il ne serait pas intéressant aujourd’hui de voir ces sanctions levées s’ils n’ont pas répondu à leurs actions en justice. »
Continuer
Jimmy Kandé, de la plateforme « Le Congo n’est pas à vendre », ajoute que la plateforme souhaite que l’Union européenne aille encore plus loin et étende les sanctions aux personnes actuellement accusées de malversations et de délits financiers : » Il est important que les Européens ou les différentes organisations traitant de cette question comprennent que ceux qui sont également coupables de corruption devront répondre de la même manière que ceux qui ont violé les droits de l’homme sous le régime. ».
►À lire aussi : Le Congo n’est pas à vendre épinglettes de l’homme d’affaires Dan Gertler
.
#RDC #CNPAV #appelle #lUnion #européenne #maintenir #voire #étendre #ses #sanctions
Laisser un commentaire