L’ONU s’alarme de « la spirale de la violence armée qui a tué des centaines de personnes et déplacé des centaines de milliers dans l’est de la République démocratique du Congo ces derniers mois. Depuis le début de l’année, plusieurs sites de déplacés ont été ciblés.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Plus de 700 000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis le début de l’année, a indiqué l’agence de coordination humanitaire des Nations unies dans le pays. L’Office humanitaire des Nations Unies dans le pays rapporte que 11 sites de déplacés ont été attaqués dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Justin Italieplus de 200 personnes déplacées ont été tuées dans 16 attaques de groupes armés contre des personnes déplacées en neuf mois.
Bruno Lemarquis, le coordinateur humanitaire, affirme dans un communiqué que les places pour les déplacés » ne sont plus des refuges pour les personnes vulnérables Dans la région, beaucoup trop de civils innocents sont victimes d’attaques brutales au cours desquelles beaucoup sont tués. Les survivants sont traumatisés.
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Dans ce cycle de violence, l’infrastructure sociale paie également un prix élevé. Selon la coordination humanitaire, au moins 15 établissements de santé et 58 écoles ont été ciblés ces derniers mois, notamment dans la province de l’Ituri. Depuis 2019, le système de santé de cette province est fortement fragilisé avec au moins 128 structures démantelées. Les organisations humanitaires qui viennent en aide à la population manquent également de moyens, alors que les besoins explosent.
Actuellement, seuls 20 % du plan de réponse humanitaire, d’une valeur de près de 2 milliards de dollars, ont été financés.
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