En RDC, la situation reste tendue dans le Mai-Ndome, en proie à des violences intercommunautaires depuis début août. Selon la société civile, près de quatre personnes sont mortes dans la région, vers Bandundu. Cette crise a également fait des blessés et de nombreux déplacés. Médecins Sans Frontières (MSF) est la seule organisation humanitaire présente dans cette zone au nord-est de Kinshasa.
Médecins sans frontières (MSF) affirme avoir fourni plus de 750 consultations médicales ainsi qu’un soutien psychologique aux personnes traumatisées, en se concentrant sur ses opérations de cliniques mobiles, l’installation de latrines, les distributions d’urgence et le transport des blessés.
la » la géographie des tensions semble se déplacer »
L’ONG note également qu’au fur et à mesure que les personnes déplacées dans la région de Kwamouth rentrent chez elles, la violence s’est déplacée vers l’est et dans la région de Bandundu. Alessandra Giudiceandrea est chef de mission MSF en RDC : « C’est en effet la réponse à cet afflux de blessés sans négliger la prise en charge des traumatismes que la population a vécus. Dans les zones où une attaque a eu lieu en août, les gens rentrent progressivement chez eux. Mais le long de tout l’axe, il y a des attaques en cours contre d’autres villages. Disons que la géographie des tensions semble bouger ».
Le responsable a ajouté que la situation reste tendue et que MSF poursuit ses activités dans le Mai-Ndombe, et en particulier dans la région de Kwamouth. Un domaine où l’ONG n’était jamais intervenue pour des violences intercommunautaires auparavant.
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