En RDC, l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) milite pour l’abolition de l’arrêté interministériel autorisant notamment la capture et la mise à mort de certaines espèces protégées. Une correspondance a été envoyée à plusieurs autorités, dont le Vice-Premier ministre et le ministre congolais de l’Environnement et du Développement durable.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodique
Ce décret a été signé il y a un an, mais l’ICCN n’en a entendu parler que le mois dernier. Selon le ministre de l’Environnement de l’époque, la mesure a été prise pour sauver le trésor public. De quoi choquer les défenseurs de la nature.
La loi congolaise interdit la chasse des espèces protégées telles que les gorilles de montagne, les bonobos, les éléphants de savane, les okapis ou les rhinocéros noirs depuis 40 ans.
Selon l’ICCN, la décision ministérielle sape les efforts du gouvernement pour répondre aux exigences de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Promouvoir le tourisme pour générer les revenus souhaités
Jean Joseph Mapilanga Wa Tsaramu, directeur du département technique et scientifique de l’ICCN, lutte contre la chasse aux animaux protégés et prône l’écotourisme. » Si vous laissez ce pangolin, si vous laissez cet hippopotame dans son habitat naturel et que vous développez les mécanismes du tourisme, alors il y aura une série de revenus directs ou indirects sans couper la tête du spécimen et retrouver ces morceaux dans un bocal. »
L’ICCN met tout en œuvre pour faire annuler l’arrêté ministériel. » C’est l’idéal, le souhait, la demande : parviennent à passer outre cette décision et à trouver d’autres moyens. »
Les équipes du ministère de l’Environnement et du Développement durable ont changé en avril, les défenseurs des animaux protégés espèrent l’annulation et sont entendus par la nouvelle équipe.
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