A Goma, deux jeunes photographes du collectif Goma Oeil exposent leurs travaux en extérieur. Du stade paralympique aux champs de lave volcanique, « Sans limite » est une exposition itinérante qui se déroule sur deux semaines dans des quartiers bien choisis d’une des villes les plus importantes de l’est de la RDC. L’objectif est de questionner les préjugés des personnes handicapées.
Avec notre envoyé spécial à Goma, Coralie Pierret
Aux portes de la ville, pelles sur les épaules et cartables sur le dos, ouvriers et écoliers ralentissent à la vue des photos. Au pied du volcan Nyiragongo, une quinzaine de photos sont exposées.
Curieux, l’un des visiteurs s’arrête et entame une conversation avec un membre du collectif organisateur Goma Œil : « Je me sens un peu fier parce que ce sont des choses que je n’ai jamais vues ici auparavant. Vraiment, c’est bon. »
Deux artistes questionnent le handicap et surtout sa perception en RDC, notamment à travers une série de portraits.
« En contact direct avec la communauté »
« C’est Jonathan. Malgré ses jambes, il travaille à domicile. Moses Sawasawa est l’un des deux photographes, avec Arlette Bashizi, auteurs de l’exposition. Une exposition itinérante engagée. Ils ont choisi quatre emplacements, tous situés dans des quartiers populaires.
« Quand on fait des expositions en salles, il y a souvent des classes sociales qui n’ont pas cette possibilité d’y accéder. Mais nous voulions faire cette exposition en plein air pour être en contact direct avec la communauté. »
« Sans limite » peut être vu dans les rues de la capitale du Nord Kivu jusqu’à la mi-décembre.
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