L’Algérie a annoncé la mort d’un militaire, jeudi 14 octobre, alors qu’il patrouillait près de la frontière marocaine, non loin de Tlemsane, dans l’ouest du pays. Deux autres agents ont également été blessés. Le véhicule des gardes-frontières a heurté un engin explosif artisanal. C’est un » lâche attaque Alger a répondu dans un communiqué du ministère de la Défense. L’armée n’identifie pas l’auteur, mais les médias algériens accusent clairement le voisin marocain. Cette attaque intervient dans un contexte de tensions extrêmes entre Rabat et Alger.
Rien ne semble arrêter l’escalade entre les deux voisins. Le mois dernier, Alger a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat concernant le différend sur le Sahara occidental avant de fermer son espace aérien. Alger se retire désormais des discussions quadripartites initiées par l’ONU sur le Sahara occidental. C’est Amar Belani, le responsable de ce dossier au ministère algérien des Affaires étrangères, qui l’a annoncé jeudi.
Reprise des discussions ?
Staffan de Mistura, qui a été nommé envoyé spécial pour ce dossier début octobre, a exprimé sa volonté de reprendre prochainement les pourparlers entamés par son prédécesseur. Mais c’est sans compter sur Alger qui pense qu’elle ne l’est pas » partie prenante Dans ce conflit.
Retrait réclamé
Il y a plus de deux ans, l’Algérie et la Mauritanie ont participé en tant qu’observateurs à plusieurs pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario. L’Algérie exige le retrait de l’armée marocaine de la région de Guergarat, située derrière la frontière de sable qui marque la ligne de cessez-le-feu depuis 1991. Des troupes marocaines sont déployées dans cette zone depuis 2020.
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