Une nouvelle tournure dans le processus électoral en cours menant aux élections présidentielles somaliennes. Samedi 18 décembre, le Premier ministre Mohamed Hussein Roble a limogé sept membres de la commission chargée du contentieux électoral. La décision brutale est intervenue après une rencontre avec l’alliance des candidats de l’opposition, la première depuis leur annonce d’un boycott du processus électoral, qui a conduit à des allégations de fraude.
Cela fait des semaines que le premier ministre a rencontré des candidats de l’opposition pour en discuter. Cela s’est passé samedi à l’occasion de la réunion virtuelle d’un organe consultatif réunissant les ministres et gouverneurs des Etats fédérés, les principaux acteurs politiques, ainsi que le président de la commission électorale qui a tenu à faire un « stage de stage ».
Deux heures plus tard, Mohamed Hussein Roble est allé plus loin : il a licencié sept membres de la Commission de règlement des élections, dont il supervise la nomination, et les a immédiatement remplacés par des croyants.
« Pas dans la bonne direction »
La raison officielle, selon un communiqué de son bureau : « indépendance violée « de la commission et avoir » est intervenu Dans la vie politique. Selon les médias somaliens, c’est principalement la confirmation à son poste d’adjoint du très controversé ancien chef du renseignement, Yassin Farey, un proche du président Farmajo, qui aurait motivé ces limogeages. Un entretien qui laisse à désirer même au sein du clan auquel il appartient et qui, selon l’opposition, révèle » fraude » Organisé pour favoriser le maintien au pouvoir du chef de l’Etat sortant.
Par ailleurs, le conseil des candidats de l’opposition s’est également félicité d’un « pas dans la bonne direction ».
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