Depuis jeudi matin, les participants au Dialogue national inclusif et souverain discutent du Règlement intérieur avant la mise en place du Présidium. A l’ouverture des travaux, certains participants ont appelé à une suspension de séance pour négocier la participation de l’opposition aux institutions de la transition, qui ont boycotté la rencontre. Pendant ce temps, un groupe de sages parlait aux mécontents tandis que la révision du règlement intérieur se poursuivait.
Avec notre correspondant à N’Djamena, Madjiasra Nako
C’est un groupe de sages, comme l’ancien président Goukouni Weddeye qui a déjà servi de médiateur auprès des rebelles, l’archevêque de N’Djamena, Monseigneur Edmond Djitangar, des leaders des communautés musulmanes et protestantes ou encore le général à la retraite Gouara Lassou.
Ce groupe de sages s’est entretenu il y a quelques jours avec le collectif d’action citoyenne mécontente, Wakit Tama, le groupe d’appel du 1er juin, des partis politiques tels que Les Transformateurs, Les Démocrates, Une nation pour tous. Objectif de la démarche : trouver un point d’accord avec les autorités pour permettre leur participation au dialogue.
Pour les mécontents, il faut suspendre les travaux, revoir le quota et la qualité des députés, établir la liste de ceux qui ont ou n’ont pas le droit de vote. La question de l’insuffisance des dirigeants de la transition doit également être abordée maintenant, pas pendant le dialogue, disent-ils.
Le groupe de sages qui poursuivent leurs consultations a rencontré jeudi soir le Premier ministre de transition. Pendant ce temps, le dialogue s’engage.
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