La Côte d’Ivoire a de nouveau été touchée par une attaque dans le nord-est près de la frontière avec le Burkina Faso avec la mort d’un militaire ivoirien. C’est ce qu’a annoncé le chef d’état-major des armées, le général Lassina Doumbia, mardi 8 juin, au lendemain de l’attentat.
Avec notre correspondant à Abidjan, Jean-Luc Alogan
Les attaques sont répétées et ont toujours lieu dans la même région, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. C’est la troisième fois que cela se produit.
Avant l’attaque de Tougbo, il y a eu deux attaques précédentes à Kafolo. Il y a eu Kafolo 1, en juin 2020, 14 militaires ivoiriens ont été tués ; puis Kafolo 2 le 29 mars.
Les assaillants ont toujours visé des bases militaires et frappé dans la même région. Pourquoi ? » Ils attaquent la zone car elle borde le Burkina Faso, pays d’où ils tentent de se projeter. Il s’agit d’une zone proche de leur port d’attache. Ensuite, nous avons le Parc de la Comoé qui est une zone d’intérêt pour eux, qu’ils peuvent transformer en une sorte de zone grise à partir de laquelle se projeter sur d’autres attaques. », explique l’historien Arthur Banga, expert en sécurité et défense à l’université Houphouët-Boigny. La réponse doit être coordonnée et coordonnée, conclut-il.
Dans la ville de Tougbo, choquée par l’attaque de lundi, l’armée a déployé des renforts et y mène des recherches. L’armée n’a pas communiqué de nouveau bilan, il y a encore un soldat tombé au combat.
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