Le sidérurgiste ArcelorMittal, premier mondial par la taille de son portefeuille, bénéficie du regain d’appétit pour le risque alimenté par le feu vert donné par le Sénat américain sur l’accord sur le plafond de la dette. Le groupe capitalise sur une structure décentralisée, une gestion active du portefeuille, la solidité financière et l’intégration de la chaîne de valeur minière. La stratégie de croissance est focalisée sur les marchés émergents et la réduction structurelle des coûts. Le groupe est au service de la protection de l’environnement avec une expertise dans l’analyse du cycle des produits et la réduction des émissions de carbone par les sites industriels.
La transition écologique tire la demande et suscite la hausse des prix. Les prix du lithium ont bondi de 100 % l’an dernier, soutenus par les ventes de voitures électriques. Les besoins de métaux tels que l’aluminium, le cuivre, le graphite, ou le nickel devraient s’envoler d’ici à 2050. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a récemment alerté sur le risque de pénurie de plusieurs métaux nécessaires à la transition énergétique.
Le groupe ArcelorMittal est en train de mettre en place des projets industriels de décarbonation, tels que la solution Carbalyst en Belgique, l’optimisation de l’hydrogène en Allemagne et la production par hydrogène de 120 000 tonnes d’acier vert en 2022. Le groupe est également en train de développer des offres d’aciers verts, via le site Texas HBI notamment et des projets en Belgique et au Canada.
En somme, ArcelorMittal est un groupe solide, qui capitalise sur la transition écologique et la demande croissante de métaux, tout en étant engagé dans la protection de l’environnement.
Mots clés : ArcelorMittal, sidérurgie, transition écologique, métaux, décarbonation.