Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, doit naviguer avec prudence sur la question de l’avortement alors qu’il se lance dans la course à la présidentielle américaine. Bien que la loi qu’il a signée interdisant l’avortement après six semaines de grossesse soit populaire auprès de sa base conservatrice, la majorité des Américains soutiennent l’accès à l’avortement. DeSantis doit donc trouver un équilibre entre les deux positions pour éviter de perdre le soutien des électeurs modérés. Les observateurs politiques estiment que la question de l’avortement pourrait jouer un rôle important dans les élections de 2024.
DeSantis doit également se démarquer de son principal rival pour la nomination républicaine, l’ancien président Donald Trump, qui a qualifié la loi de six semaines de trop sévère. Les donateurs de DeSantis ont exprimé leur inquiétude quant à la position du gouverneur sur l’avortement, craignant qu’elle ne soit trop extrême pour les électeurs modérés. De plus, les républicains doivent maintenant faire face à la réalité de ce que signifie une limitation de l’accès à l’avortement, après l’annulation de la décision historique de la Cour suprême Roe v. Wade.
Les groupes démocrates et favorables à l’accès à l’avortement utilisent déjà la question de l’avortement contre DeSantis, et les observateurs politiques estiment que cela pourrait jouer un rôle important dans les élections de 2024. Les républicains doivent donc trouver un moyen de parler de l’avortement sans perdre le soutien de leur base conservatrice tout en évitant de se mettre à dos les électeurs modérés.
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