Les autorités du Burkina Faso ont déclaré avoir procédé à deux arrestations des personnes impliquées dans le massacre du 4 juin dans la région de Solhan, dans le nord-est du pays, qui a fait plus de 130 morts.
Selon un communiqué du procureur du Burkina Faso, deux personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité. Il indique que les suspects de 28 ans ont tous deux affirmé appartenir au groupe Mouhadine, c’est-à-dire « peuple uni », qui aurait des liens avec al-Qaïda. Le procureur a déclaré que le groupe était responsable d’attaques précédentes à Solhan, Sebba, Boundoré et Koholoko à la frontière avec le Niger.
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Selon certaines informations, le groupe Mouhadine, auquel appartiennent les suspects, a été divisé en plusieurs sous-groupes basés au Burkina Faso et ayant mené des raids au Niger et en République du Bénin. Des informations provenant de rapports montrent que des terroristes mènent des incursions de courte durée dans le nord du Bénin et que des cellules y sont localisées.
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Le procureur du Burkina Faso a demandé une enquête judiciaire sur les deux suspects sur un certain nombre d’accusations liées au terrorisme. L’attaque du village de Solhan, qui a eu lieu sur un site minier artisanal, est considérée comme l’attaque la plus meurtrière au Burkina Faso depuis avril 2015.
Ivoirweb
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