L’hypothèse d’un coup d’état scientifique a longtemps été évoquée sans que jamais tous les ingrédients de son implémentation ne soient véritablement réunis.
Si l’arrêté du ministre des finances en notre possession, et dont copie ci-jointe, portant augmentation avec effet immédiat, des prix de la quasi-totalité des denrées de première nécessité, s’avère authentique, alors on pourrait, sans risque aucun de se tromper, confirmer que la dernière pièce du puzzle du fameux coup d’état scientifique a été trouvée part les bons soins et le génie créateur du Ministre Louis Paul MOTAZE, et que par conséquent, le renversement du régime de Yaounde par une grogne sociale à nulle autre pareille n’est plus qu’une question de jours.
Une rumeur persistante empoisonne depuis peu l’atmosphère de la capitale politique, annonçant un tsunami au sein du gouvernement, lequel devrait balayer même les baobabs les plus irascibles du système, pour les envoyer non pas à une retraite paisible et dorée, mais à une nouvelle prise de fonction à la onzième province de KONDENGUI.
La psychose que suscite une telle rumeur aurait-elle poussé le ministre Louis Paul MOTAZE à anticiper sur les événements en poussant les camerounais dans la rue pour en découdre avec le régime du président Biya? Lui évitant à coup sûr, à lui et à d’autres présumés prévaricateurs de la fortune publique, un séjour carcéral? En tout cas le Soudan d’Omar El Béchir où le simple triplement du prix du pain à entraîner sa chute est fort révélateur. D’ailleurs à propos, quelqu’un n’a-t-il pas déclaré qu’après le Soudan, il s’occuperait du Cameroun!
Certaines indiscrétions feraient état de ce que sa première vraie nomination comme Directeur Commercial de la Camair aurait été en son temps une décision personnelle du ministre Marafat à qui il serait resté fidèle et loyal, et aurait décidé de le venger.
À l’application de cet arrêté, les prix des produits comme l’huile de palme, la farine, le sucre la friperie etc…, passeraient du simple quitte au double, voire au triple pour certains. Dans une société gangrenée par la misère, en proie au chômage massif, à la précarité, et surtout traversée par une forte crise sociopolitique et sécuritaire y a t’il meilleure manière d’envoyer la population dans rue, et pour quel but final?
Journaliste: Paul Chouta/Camerounweb.com