Le 28 janvier 2019, Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang et près de 80 personnes sont arrêtées à Douala. Deux jours auparavant, à la suite des marches blanches lancées par la coalition de Maurice Kamto qui conteste la victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, près de 100 manifestants étaient également arrêtés dans d’autres villes du pays.
Ainsi, en l’espace de deux jours, le pouvoir de Yaoundé embastillait près de 200 personnes ayant manifesté pacifiquement. A la suite de sévices dégradants et de traitements inhumains, ils seront déportés sur Yaoundé où ils retrouvent ceux qui avaient été arrêtés le 26 janvier 2018 à Yaoundé. Quel est en réalité leur péché si ce n’est d’avoir voulu exercer démocratiquement leurs droits constitutionnels ? Leur crime est simplement de défendre un homme : Maurice Kamto. Cet intellectuel de renommée internationale, policé, ancien membre du gouvernement qui s’est engagé depuis 2012 à remettre le Cameroun sur les chemins de la renaissance. Ce livre retrace ce parcours parsemé d’embûches. Il raconte les intimidations, harcèlements, menaces qui ont émaillé l’ascension de Maurice Kamto et de son parti le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui en moins d’une décennie s’est imposé dans le paysage politique comme la principale alternative au parti-Etat, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
L’arrestation de Maurice Kamto n’est en réalité que l’aboutissement d’une longue machination qui aurait pu s’intituler : Cameroun – Main basse sur la démocratie. Car, ce qui s’est passé ce n’est pas simplement une violation des droits constitutionnels d’un groupe d’individus, mais une savante entreprise intellectuelle de sape des acquis démocratiques pour un retour vers les heures de tyrannie les plus sombres de l’histoire postcoloniale du Cameroun.
SOURCE: https://www.w24news.com
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