Au Cameroun, le plus petit vendeur ou la plus petite vendeuse d’arachides, paye à lui tout seul ou à elle toute seule, plus d’impôts que l’ensemble des plus de 60 ministres réunis du gouvernement Camerounais :
Les ministres du gouvernement, une fois nommés, ont une feuille de route claire qui se traduit par le détournement systématique du budget de la nation avec pour seule contrepartie la contribution à la réélection et l’adoration du chef de l’état, chef du gouvernement, de l’armée, de la Justice et de l’information, premier sportif, musicien, agriculteur, moto taximan, premier voleur et père de la Nation. Bref, les ministres au Cameroun ne payent aucun impôt pour l’instant.
Le vendeur d’arachides contribue à l’assiette fiscale a plusieurs niveaux en partant des diverses taxes indirectes sur les transports, sur l’énergie jusqu’aux impositions directes sur les marchés ou il doit s’acquitter des taxes d’occupation du trottoir, de la patente, de l’autodéfense, de la salubrité du Marché. A cela, il faut ajouter la contribution salariale forcée pour des policiers, gendarmes et militaires du coin qui viennent régulièrement revendiquer leur prime afin de compenser les fins du mois difficiles. Un prélèvement qui s’accompagne souvent de violence.
Ce constat est un message important à l’attention du ministre des finances, qui, pour faire face à la quasi-faillite du régime de Yaoundé, a mis en place des techniques d’extorsion de fonds à tous les niveaux au motif de la nécessité de l’augmentation de l’assiette fiscale au Cameroun. Une action qui est en train de mettre en ébullition les Camerounais les plus misérables qui se retrouvent essorés comme des palmistes lors de l’extraction de l’huile de palme.
Alors, Monsieur le Ministre des finances, l’assiette d’arachides constitue déjà l’assiette fiscale.
SOURCE: https://www.w24news.com
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