Des alignements de menhirs de Carnac, dans le Morbihan, ont été amputés d’une quarantaine de leurs stèles pour y installer un magasin de bricolage. Le site était pourtant classé sur la liste indicative de l’Unesco. Un permis de construire a été délivré par la mairie de la ville à la fin du mois d’août 2022, malgré la référence du site depuis 2015 sur l’Atlas des patrimoines et sa présence sur la liste indicative du projet d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette destruction est illégale et passible d’une lourde amende. Le maire de Carnac, Olivier Lepick, plaide la bonne foi, assurant ne pas être au courant du placement de la zone concernée sur l’Atlas des patrimoines et estimant avoir « respecté scrupuleusement la législation ».
Les acteurs impliqués dans ce genre de projets, tels que la mairie, l’urbanisme, le département, les notaires, la Drac et autres, doivent être synchronisés pour éviter de telles situations. Il est étonnant que cela n’ait pas été le cas dans ce projet. Il y avait d’autres endroits pour installer un magasin sans créer de polémiques, mais le commerce n’a pas de limites. Le maire de Carnac devrait connaître la richesse de ce qu’il doit gérer, surtout que Carnac n’est pas si grand que ça.
Cette destruction de menhirs est un exemple de la nécessité de protéger notre patrimoine culturel et historique. Les sites classés sur la liste indicative de l’Unesco doivent être protégés et préservés pour les générations futures. Les autorités locales doivent être plus vigilantes et respecter la législation en vigueur pour éviter de telles situations. Les entreprises doivent également être plus responsables et prendre en compte l’impact de leurs projets sur l’environnement et le patrimoine culturel.
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