Pour venir à bout de Barcelone (2-0), Zinédine Zidane a su concocter une stratégie victorieuse. Retour sur les clés de ce succès madrilène. Le Real Madrid a frappé un grand coup dans la lutte pour le titre en domptant son rival barcelone à Bernabeu dimanche soir (2-0). Ce succès permet à la Maison Blanche de récupérer son fauteuil de leader. Mais il est le fruit d’un plan bien ficelé par Zinédine Zidane. Voici comment le Real Madrid a fait déjouer le Barça.
1 – Un marquage efficace sur Lionel Messi
C’était évidemment la problématique principale, comme toujours face au Barça. Et à ce niveau-là, les Merengue ont rempli leur part du contrat. En empêchant Lionel Messi de se retourner pour prendre de la vitesse et amorcer ses rushs (qu’il bonifie souvent par une un passe couteau ou une frappe clinique), les hommes de Zinédine Zidane ont considérablement réduit l’influence du natif de Rosario. Les prises à deux ont été efficaces. Emprunté, Messi n’est parvenu à se créer qu’une seule opportunité nette, en première période, bien repoussée par un Courtois vigilant.
2 – Une bonne exploitation des côtés
Le Real Madrid avait visiblement identifié l’un des points faibles de ce Barça : les latéraux. Avec un Jordi Alba à court de forme et un Nelson Semedo approximatif dans la gestion de la profondeur, les Merengue ont su exploiter les côtés pour trouver des décalages et se servir de la vitesse de Vinicius Jr notamment.
Le but libérateur du jeune Brésilien est survenu comme ça, après une multitude de situations gâchées à cause du manque de clairvoyance de l’ailier. Au supplice sur les ballons dans son dos, l’arrière-garde barcelonaise a encore craqué en fin de match sur une action initiée sur le côté – le droit cette fois-ci – et conclue en solitaire par Mariano Diaz.
3 – Un recadrage salutaire à la mi-temps
Il serait réducteur d’affirmer que le Real Madrid a maîtrisé son sujet de A à Z. Car ce Clasico a été marqué par plusieurs phases bien distinctes. Balbutiant en première période, malgré quelques fulgurances et une bonne tenue du ballon, le Real Madrid a su corriger le tir au retour des vestiaires. Avec un bloc plus dense, un meilleur quadrillage du terrain et une agressivité supérieure dans les duels, les coéquipiers de Sergio Ramos ont été chercher ce résultat à l’orgueil.
Zinédine Zidane a assurément su trouver les mots pour remobiliser ses troupes à la pause. Ce que même le caractériel Gerard Piqué a reconnu. Dans son style bien à lui… « Le Real de la première période était l’un des pires que j’ai rencontré à Bernabeu. En seconde période ils nous ont fait reculer ».
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