Lors de ce procès, dans lequel Salah Abdeslam est notamment condamné, de nombreuses victimes attendent des réponses, comme l’avoue Guillaume Lys. « Beaucoup de gens attendent des réponses, mais les victimes d’abord. Vous attendez depuis plus de 5 ans pour savoir comment cela s’est passé et pourquoi cela s’est réellement passé. Autant de questions qui restent aujourd’hui sans réponse. »
Georges Dallemagne, qui a siégé à la commission parlementaire sur les attentats de Bruxelles, estime que certaines réponses à ces questions ont déjà été données, mais malgré tout, le moment est venu d’en voir plus. clairement. « C’est l’heure de la justice, c’est l’heure de la vérité et c’est l’heure du châtiment. Ce triptyque est indispensable aux victimes. » porte une grande coresponsabilité. Parrainés par la Syrie et organisés depuis Bruxelles, les différents attentats du 13 novembre 2015 à Paris restent irrésolus. Cependant, si vous regardez le profil des terroristes, l’organisation conserve une étiquette assez belge. « Sur les 20 accusés à Paris, 12 viennent de Bruxelles, 10 étaient belgo-marocains, beaucoup d’entre eux vivaient à Molenbeek, d’autres à Laeken et donc la Belgique a une responsabilité particulière. Les victimes ont le droit de savoir pourquoi et comment » ces attentats. ont été organisés. »
Le processus sera aussi celui des autorités belges et françaises, comme le précise Guillaume Lys, qui estime que connaître le rôle de chaque terroriste dans ces attentats ne permettra pas de clarifier toute la vérité sur ces attentats. « C’est plutôt le procès de ceux qui ont perpétré les attentats, mais on ne peut pas en parler sans évoquer les responsabilités que peuvent avoir les autorités belges ou les autorités françaises, et pour établir la vérité juridique nous devons avoir accès à tous disposer des éléments. Cela doit se faire en toute transparence. Le problème serait justement d’éviter toutes ces failles et de se concentrer uniquement sur celles concentrez-vous sur le rôle exact de chaque individu alors que la vérité est beaucoup plus large et plus complète. «
Plusieurs hommes politiques français (François Hollande, Bernard Cazeneuve,..), à la différence des responsables belges, sont également interrogés au cours de ce très long processus. Un exemple de l’avocat de l’association V-Europe. » C’est une décision salutaire. , un modèle pour les Français. Il montre qu’il n’y a rien à cacher, peut être entendu pour répondre à toutes les questions qui se posent, y compris celles qui vont déranger. «
Pour Georges Dallemagne, les hommes politiques belges doivent aussi aimer le puis le Premier ministre Charles Michel, par exemple, à prendre ses responsabilités dans le processus des attentats de Paris si les victimes le demandent. « Oui, c’est important qu’ils viennent donner leurs réponses, c’est important qu’on accepte. Ce n’est pas un procès contre des politiques, mais c’est une responsabilité qu’ils partagent car ils n’ont pas manqué de répondre à ces attaques processus, une grande partie de l’accent est mis sur Salah Abdeslam. « J’ai eu ma première expérience avec lui en 2018 lors de l’attentat de la rue de Dries, explique Guillaume Lys. « Il n’était pas très bavard. On sait que dans un tel procès d’assises on n’attend pas de réponses des prévenus eux-mêmes, on attend des réponses du procès qui est beaucoup plus large. On ne sait pas si Abdeslam parlera, mais » nous-mêmes s’il ne parle pas, cela ne veut pas dire que justice n’est pas rendue, car il y a eu aussi une enquête titanesque qui a été menée là-bas par la suite. »
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