« Rhôooooooooo! »
Utilisez-vous un AdBlock?! 🙂 🙂
Vous ne pouvez le désactiver que pour ce site car la publicité maintient la presse en vie.
pour enregistrer mes filtres et personnaliser mon flux
Lisez l’article complet en ligne à partir de 6 h tous les jours, où que vous soyez.
S’abonner à
Je suis déjà abonné, inscrivez-vous
François Mitterrand.
Photo d’archive AFP
Le 10 mai 1981, le candidat socialiste est élu avec près de 52% des voix contre le sortant Valéry Giscard d’Estaing, qui croit en sa réélection jusqu’au bout.
Sa victoire est, entre autres, le résultat d’une stratégie patiente de dix ans: d’abord reconstruire un grand parti socialiste, prendre la tête, marginaliser ses concurrents, notamment Michel Rocard, puis forger une alliance avec les communistes, sans laquelle rien n’est possible. Au début des années 70, le PCF représentait 20% de l’électorat et était le plus grand parti d’opposition.
En 1972, le PS et le PCF ont signé le « programme conjoint de la gauche ». Cinq ans plus tard, le PCF décide de rompre son accord avec le PS. Entre 1981 et 1984, il y aura quatre ministres communistes.
Paradoxalement, c’est à la fois l’union, puis la dissolution de la gauche, qui ont rendu possible la victoire de 1981. Selon l’historien Michel Winock, «l’union a été le tremplin vers la victoire, mais la rupture avec les communistes a calmé les centristes», une frange de l’électorat indispensable à toute victoire de la gauche.
La «Mitterrandie» rejoindront le Dimanche, à l’invitation du maire PS, David Marti, réunis au Creusot (Saône-et-Loire) pour fêter cet anniversaire: l’ancien président François Hollande, l’ancien Premier ministre Lionel Jospin et Bernard Cazeneuve , la maire de Paris Anne Hidalgo …
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui participe à la Marche pour le climat à Paris, ne sera pas là. Le 10 mai 1981, « c’était bien plus qu’un changement, c’était un moment de changement, tout était possible », a déclaré Faure à l’AFP. «Il y avait un grand vent de liberté, nous avons changé d’époque».
François Mitterrand a été réélu en 1988 et est resté au pouvoir pendant quatorze ans (dont quatre en coexistence avec la droite). C’est un record car le seul président, Jacques Chirac, qui a également exercé deux mandats, y restera douze ans après un mandat de sept ans et un mandat de cinq ans.
Au début de 1981, presque personne ne le croyait de la victoire de la gauche. Le magazine Le Point fait même la une des journaux « Giscard Lose? ».
« La gauche n’est arrivée au pouvoir que dans des cas exceptionnels, et quand elle l’a fait – en 1936 avec le Front populaire, après la Seconde Guerre mondiale ou en 1956 avec Guy Mollet – elle n’est restée âgée que de deux ans « , se souvient l’ancien président François Hollande.
» J’ai été déçu « de la victoire de la gauche, » mais aujourd’hui je pense que la démocratie française devait respirer. Vraiment! « , Confie l’ancien ministre de droite François Léotard dans un documentaire qui sera diffusé sur France 2 le 11 mai.
Mitterrand est un farouche opposant à la politique de De Gaulle, qu’il a dénoncée dans son livre « The Permanent Coup », et le fera néanmoins se retrouve en insert les institutions demandées par le Père de la Ve République. « Les institutions du Cinquième étaient mauvaises avant moi, elles le seront après moi », a-t-il dit. « Mais soyons clairs, sans les institutions de la Cinquième, est-ce que cela aurait eu lieu sous le régime parlementaire? Sans doute pas », a déclaré M. Hollande.
Mitterrand a été créé pour la première fois en 1946 avec le soutien de la droite à Nière élue et sera ministre sous la IVe République à onze reprises, évoluant vers des positions de centre-gauche. Cependant, s’il prône la décolonisation progressive (Indochine, certaines régions d’Afrique, Tunisie), il est « impitoyable » selon Michel Winock pendant la guerre d’Algérie.
Pendant son passage au ministère de la Justice entre février 1956 et mai 1957, 45 les militants sont devenus la cause algérienne guillotinée. Mais c’est lui qui est arrivé au pouvoir en 1981 et va abolir la peine de mort.
Il a ensuite changé de politique en s’opposant radicalement à de Gaulle en 1958, devenant le principal représentant de la gauche non communiste et réalisant le premier exploit en 1965, pour mettre le général en dérogation.
Ref: https://www.nicematin.com