L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) a annoncé jeudi qu’elle n’exigerait plus que les survivants d’une catastrophe vivant sur des terres héritées prouvent qu’ils sont propriétaires de leur logement avant de pouvoir accéder à l’aide fédérale pour la reconstruction.
Pourquoi c’est important : La politique a un impact disproportionné sur les familles noires, dont les terres sont souvent transmises de manière informelle plutôt que par des actes et des testaments légaux, selon une analyse du Washington Post publiée en juillet. Le changement intervient dans la foulée de l’ouragan Ida.
La toile de fond : L’absence de procédures formalisées a commencé à l’époque de Jim Crow parce que les Américains blancs excluaient les Noirs du système juridique du Sud. La terre devient plutôt la propriété des héritiers, à travers laquelle les familles possèdent collectivement des biens sans titre clair.
Quoi de neuf: la FEMA acceptera désormais un plus large éventail de documents pour prouver la propriété et l’occupation, tels que la présentation de reçus pour des réparations ou des améliorations importantes de la maison, a annoncé jeudi l’agence. Certains candidats seront autorisés à s’auto-certifier.
Ce qu’ils disent : « Notre département a l’obligation de garantir un accès égal aux secours et à l’assistance en cas de catastrophe à tous les survivants qui en ont besoin », a déclaré le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, dans un communiqué.
À noter : les sénateurs Tim Scott (R-S.C.) et Jon Ossoff (D-Ga.) ont appelé à des modifications de la politique après que le Post a publié son analyse.
Vue d’ensemble : les problèmes de titre ont conduit la FEMA à refuser les demandes d’aide en cas de catastrophe d’environ 2% des candidats, selon le Post.
Ce qu’il faut regarder : le Congrès envisage un projet de loi qui obligerait la FEMA à rouvrir les cas d’aide en cas de catastrophe vieux de plusieurs années, rapporte le Post.
Le président Joe Biden s’exprimant à la Maison Blanche le 2 septembre. Photo : Demetrius Freeman/The Washington Post via Getty Images
Il ne fait « aucun doute » que la variante Delta est à blâmer pour le rapport décevant sur l’emploi d’août, a déclaré vendredi le président Biden dans des remarques, un fait qui, selon lui, souligne l’importance de continuer à vacciner les Américains et de faire passer son programme économique.
Pourquoi c’est important: L’économie américaine n’a créé que 235 000 emplois le mois dernier, ce qui est nettement inférieur à ce que les économistes attendaient en partie à cause de l’augmentation du nombre de nouveaux cas de coronavirus entraînée par la variante Delta.
En défendant la nouvelle interdiction de l’avortement de son État, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a utilisé hier la migration des entreprises comme bouclier : « Les personnes qui ne se tordent pas les mains sont celles qui créent des emplois et dirigent des entreprises.
Pourquoi c’est important : les chefs d’entreprise sont devenus les nouveaux politiciens américains, balançant leur influence démesurée sur les droits civils dans l’Indiana, les droits de vote en Géorgie et la santé publique tout au long de la pandémie.
L’économie américaine a créé un maigre 235 000 emplois en août, tandis que le taux de chômage est passé de 5,4% à 5,2%, a annoncé vendredi le gouvernement.
Pourquoi c’est important : c’est le premier rapport sur l’emploi à prendre en compte l’ampleur de la flambée de COVID-19 entraînée par la variante Delta – montrant un ralentissement massif de la reprise après le rapport sur l’emploi à succès de juillet. Les économistes s’attendaient à ce que 725 000 emplois soient créés.
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