Fin juillet, après 45 ans de bons et loyaux services, Laurent Cabrol a appris la fin de son contrat avec Europe 1. Le journaliste a entamé sa dernière chronique le vendredi 20 août.
Depuis plus 30 ans qu’il pleut et il semble à Europe 1. A 74 ans, Laurent Cabrol a quitté la station où il est né en tant qu’animateur après avoir appris que son contrat ne serait pas renouvelé. Malgré une chronique populaire au ton peu conventionnel, le journaliste ne répond plus aux critères d’Europe 1, qui fait peau neuve depuis plusieurs mois. Il rejoint donc le club des chroniqueurs remerciés comme Nicolas Canteloup et Julie Leclerc. Vendredi 20 août, Laurent Cabrol a publié sa dernière chronique à la radio, non sans émotion. « Ma dernière chronique, j’ai beaucoup de choses en tête », confie-t-il avant d’annoncer la météo. Avant d’enclencher l’émission, le journaliste a adressé un petit message aux fidèles d’Europe 1. « Amis auditeurs, je vous quitte et je quitte la radio qui m’a vu naître et grandir et que je m’aimais tant », explique Laurent Chabrol et ajoute : « C’est une décision qui a été prise avec la direction de se séparer d’un commun accord. Évidemment notre radio change de peau et je ne serai pas de la nouvelle Europe 1. Dans 45 ans sur cette antenne , j’ai tout fait , Reportages, journaux, émissions… et bien sur la météo que je ne voulais plus lâcher. Je me suis levé à 4h30 avant de partir pour une journée télé. Je voulais la météo qui était à la fois sincère, sérieux et facile ». Un pari réussi pour Laurent Cabrol, qui évoque des rencontres « extraordinaires » comme Michel Drucker ou Philippe Gildas au sein de cette radio.
Il conclut en assurant avoir été « profondément touché » par les messages des auditeurs. « Je vous quitte, je vous embrasse tous et je vous aime. » Des adieux touchants, dans lesquels le journaliste Lionel Gougelot a également perdu un petit mot. — C’était donc votre dernière chronique. Tu couronnes une carrière exemplaire qui inspire un grand respect, pour beaucoup d’entre nous tu étais un grand frère, bienveillant, et pour cela et pour bien d’autres choses je tenais à te remercier au nom de toute la rédaction. «
A 74 ans, il se plaint de quoi ? Moi, si je peux arrêter de travailler à 60 ans, je serai heureux ! (Ne rêvons pas)
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