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CM – Les choix culturels du « point »: voir le « père » Anthony Hopkins

Films, opéras, livres, expositions ... Chaque semaine, à la maison ou ailleurs, à voir, lire ou entendre: on aime, on vous dit.

Pour son premier film, que lui et Christopher Hampton ont adapté de sa pièce à succès (le meilleur de la décennie selon le Times), Florian Zeller a marqué un chef-d’œuvre qui lui a valu plusieurs prix dans des festivals et a récemment remporté deux Oscars, dont un pour son acteur principal, Anthony Hopkins. Une belle réalisation pour l’acteur de 83 ans, qui incarne un homme vieillissant dont le souvenir le quitte. Le voici perdu dans son immense appartement londonien, qui semble changer sous nos yeux au fur et à mesure que la maladie progresse. Qui sont ces gens autour de lui? Que veux-tu? Oh oui, il reconnaît sa fille Olivia, qui a le regard compatissant d’Olivia Colman et fait face à cette lente descente aux enfers. Comme Anthony Hopkins, nous avons le vertige, nous ne nous fâchons de rien, nous avons peur de tout. La peur est perceptible au moindre geste. Tout cela risque de mal finir. Un film sombre et beau.

Un opéra contemporain qui suscite l’enthousiasme est rare. C’est exactement ce que le compositeur Marc-André Dalbavie (soutenu par un remarquable livret de Raphaèle Fleury) a réalisé avec cette magnifique adaptation du Soulier de Satin, une création mondiale qui garantit à l’Opéra Garnier une belle réouverture. Le premier mérite du compositeur est d’avoir accepté l’immensité de l’œuvre. Tout y est: Rodrigue et Prouhèze, les «amants hors du commun», la démoniaque Camille et les sept épées sans compromis, la beauté du vers claudélien, la clameur des guerres qui déchirent le monde et la foi vivante qui peut tuer. Soutenue par une magnifique production de Stanislas Nordey, la musique contient les influences orientales de Claudel, accorde une grande importance aux voix (grands Éve-Maud Hubeaux et Luca Pisaroni) et réinvente l’œuvre sans jamais la dévoiler. «Le pire n’est pas toujours certain», dit le célèbre sous-titre Le Soulier. Dans ce cas, c’est impossible.

Le Soulier de Satin à l’Opéra Garnier, le 29 mai à 14h, puis les 5 et 13 juin. Diffusé en juin sur la plateforme L’Opéra chez soi, France Musique et Médicis T.V.I.

Rosie se lève, il fait noir et noir depuis que le soleil a cessé de se lever. Son grand-père ne cesse de s’aggraver. Alors la jeune de 13 ans monte sur son vélo pour se réveiller à la lumière du jour et tombe sur Crépuscule, qui fait peur à tout le monde, mais pas cette Alice revisitée, qui a l’audace d’une zazie. Elle décide de l’appeler Crêpe et la met dans sa poche, Hop. La route est cahoteuse et toutes les portes ne s’ouvrent pas si facilement pour l’adolescent, mais cette lecture, qui peut être appréciée à tout âge, ouvre l’imaginaire et le langage. Ici les personnages sont Noé, Vénus (il faut flirter avec lui, le soleil pour le faire revenir!), Dawn bien sûr … Les Réveilleurs de soleil, le premier roman du rappeur et poète Oxmo Puccino, qui a déjà été publié et reconnu comme tel, est une belle et agréable surprise. Un livre qui sonne vrai dans le ton révisé du récit d’initiation ou qui suit Ti Jean à l’horizon (également parti à la recherche du soleil avec Simone Schwarz-Bart), dit avec beaucoup d’humour et sans bêtise à quel point il est important ». maintenir le lien entre l’homme et la nature »: cette vibration essentielle, qui est évoquée au printemps en librairie dans la jeune collection de« La Grenade », que Mahir Guven a fait ressortir aux éditions JC Lattès.

Le Musée d ‘ Orsay et le Muséum national d’histoire naturelle se sont associés pour cette exposition aux allures d’un gigantesque cabinet de curiosités. Les origines du monde apportent une révolution scientifique aux images, qui a également conduit à une révolution des images. Le cours raconte l’histoire de l’évolution des sciences naturelles au XIXe siècle, en tenant compte de Darwin et de la manière dont le monde de l’art s’en est inspiré. Préhistoire, théorie de l’évolution, découverte de la richesse de la faune et de la flore: ce qui étonne les scientifiques trouve son expansion dans les arts. La preuve en est que la création d’aujourd’hui a hérité de ces interrogations: l’artiste contemporain Laurent Grasso a conçu un puissant projet vidéo pour la nef d’Orsay, Artificialis, qui montre la nature en majesté mais interroge également la réalité de ces images. Enchanteur et inquiétant.

Il y a tout juste un an, l’un des plus grands maîtres du 9e art a disparu (trop) longtemps dans l’ombre de son fidèle complice, le non moins brillant René Goscinny. Albert Uderzo a l’honneur des murs du musée Maillol, qui célèbre sa réouverture avec beaucoup d’enthousiasme en saluant les planches éblouissantes de l’autre père d’Astérix. Si un miracle se cache à chaque apparition du petit Gaulois et de ses complices – comme avec Picasso, les experts discutent à l’infini du meilleur temps du maître (Astérix et Cléopâtre? Ou Le Bouclier arverne) – l’exposition permet aussi et surtout: l’autre créations pour découvrir ce monstre de la pudeur qu’était Uderzo mais rivalisait néanmoins avec les plus grands noms de la bande dessinée comme Franquin ou Hergé. De ses débuts en tant que copieur de Disney (dont il rêvait depuis un moment aux États-Unis) à la création d’Oumpah-Pah the Indian (une série qui équivaut, sinon surpasse, au meilleur d’Astérix), en passant par des illustrations inattendues de divers faits pour la France Dimanche, Uderzo utilise une palette irrésistible dans laquelle, selon les mots du critique d’art Thomas Schlesser, « l’équilibre entre le savant et le sérieux, la virtuosité de la courbe et le sentiment d’apesanteur » se croisent.

Trop heureux de pouvoir à nouveau courir après les muses, les plumes culturelles de nos médias, qui ont été assez échevelées par le Covid-19, courtisent le dithyrambe sans trop de mesure et s’étonnent de l’envie de l’excellence des acteurs de l’art qui a survécu! L’attitude très ouverte de nos mouches bateaux, agacées par une alimentation trop longue, leur permet, grâce à leurs yeux divers et à leur désir de lumière, de couvrir des lauriers avec autant de verve qu’Oumpah-Pah et The Origins. du monde. ..! De quoi plaire aux lecteurs qui ne manquent pas de blagues ridicules après ces ingénieuses périodes d’emprisonnement par nos autorités.

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