Il s’agit d’une nouvelle action de groupe des pays européens en faveur de la protection du climat. Les eurodéputés et les États de l’Union européenne ont convenu, mercredi 21 avril, d’adopter l’objectif d’une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, a annoncé la Commission européenne et plusieurs parlementaires.
Cet objectif a fait l’objet de négociations difficiles entre les vingt-sept, qui se sont mis d’accord sur une réduction de 55% en novembre, et le Parlement européen, qui a appelé à un objectif d’au moins 60%. L’accord intervient à la veille d’un sommet international sur le climat initié par le président américain Joe Biden, au cours duquel Washington doit dévoiler son propre objectif révisé pour 2030.
« C’est un moment historique pour l’UE (…) L’accord renforce notre position dans le monde en tant que leader de la lutte contre la crise climatique », s’est félicité Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne du Pacte vert, cité dans un communiqué. Pour sa part, le ministre portugais de l’Environnement, Joao Pedro Matos Fernandes, dont le pays assume la présidence tournante de l’UE, a salué « un signal fort au monde entier » et un objectif « désormais gravé dans la pierre ».
« Le Parlement était évidemment encore prêt aller plus loin, mais le compromis trouvé est ambitieux: dans neuf ans, nous ferons deux fois et demie plus que dans les dix dernières années en Europe », a déclaré le député européen Pascal Canfin, président de la commission de l’environnement de la Parlement européen. « L’objectif de neutralité CO2 pour 2050 sera désormais juridiquement contraignant », a ajouté l’eurodéputé allemand Peter Liese (PPE, droit pro-UE) dans un tweet.
En revanche, il a regretté que ce soit le L’objectif de neutralité CO2 s’applique conjointement aux vingt-sept, mais non imposé à chaque État individuellement, contrairement à ce que le Parlement souhaitait. La Pologne, en revanche, qui était encore fortement dépendante du charbon, y était fermement opposée. L’objectif de l’accord conclu est une réduction «nette» des émissions de gaz à effet de serre, c’est-à-dire la compensation des émissions de CO2 par des «puits de carbone» naturels, par exemple par le reboisement.
«La loi climatique ne répond pas à ses ambitions. En réalité ce n’est qu’une réduction de 52,8%, ce n’est pas le «pacte vert» dont nous avons besoin (…) et c’est insuffisant au regard de l’accord de Paris », a craqué sur Twitter Michael Bloss, eurodéputé vert allemand.
Et il n’y a qu’une seule solution pour cela: l’énergie nucléaire malgré toutes ses lacunes … Oui!
La photo d’illustration est très significative et identifie clairement les auteurs! Allez, encore un effort vers la casse et l’heureux retour au wagon est enfin réalisé. Cet objectif est tout simplement sans espoir. Espérons que les dirigeants en charge seront enfin élus!
Quelle belle démonstration « scientifique »:
« Les chercheurs pensent que c’est le temps qu’il faut aux premiers 700 mètres des océans pour se réchauffer et rejeter du CO2 dans l’atmosphère. »
Je dirais plutôt quelques chercheurs (qui) PENSENT, mais où sont les justifications de ces «pensées» dans des revues scientifiques réputées où les articles sont validés par des personnes compétentes?
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