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CM – Salah Abdeslam : Nouvelle provocation dans les attentats terroristes ?

ABDESLAM. Ce mardi 2 novembre s’ouvrait une nouvelle étape du procès des attentats du 13 novembre 2015 : l’interrogatoire sur la personnalité et la démarche de l’accusé. Au premier rang se trouve Salah Abdeslam, qui a choqué ses justifications pour les attentats terroristes de septembre dernier.

[Mis à jour le 2 novembre 2021, 11h55] Pendant l’enquête, Salah Abdeslam a longtemps gardé le silence : Sorti du silence, il faut désormais l’interroger sur ses motivations désastreuses et son parcours avant les attentats de novembre 13, 2015. La négociation des parties civiles, qui occupait le début de la procédure depuis le 8 septembre, sera donc remise en cause à partir de ce mardi 2.

Quatre jours sont consacrés à ces tests de personnalité, qui excluent la question de la foi. Mes avocats Olivia Ronen et Martin Vettes ont souligné que cette période leur paraît « courte ». « On peut aussi s’interroger sur la décision d’exclure l’aspect religieux de cette enquête CV, même s’il fait partie intégrante de (sa) personnalité », ont-ils ajouté. S’adressant à l’AFP, Me Adrien Sorrentino, un autre défenseur, a déclaré à propos de ce moment du processus : « C’est une étape essentielle et indispensable ». L’examen des antécédents des prévenus, de leur personnalité, de leurs antécédents familiaux, scolaires et professionnels et éventuellement de leur passé judiciaire permettent notamment « une appréciation du jugement à porter », a poursuivi l’avocat.

Le 20 novembre, 2015 a signé un Rapport du « Complément d’études » du voyage de Salah Abdeslam en partie en revenant à Molenbeek – la partie ouest de Bruxelles où il avait vécu longtemps. Le terroriste et son frère Brahim Abdeslam (qui s’est fait exploser lors des attentats de 2015 sur le boulevard Voltaire) y tenaient un bar (« Les Béguines ») et y étaient considérés comme de bons vivants, amateurs d’alcool, de boxe, de voyages de filles et de football. Un de ses proches a déclaré dans le reportage que l’homme « [aimait] rire et que nous [pouvions] ne jamais le prendre au sérieux ». Sa famille, qui est décrite comme « ouverte et libérale, non tournée vers la religion », a été scrutée dans ce reportage : « Ce n’est pas du tout une famille radicalisée. La mère vit bien. Le père vit très bien ». Reste à savoir dans quelle mesure ces éléments seront confirmés ou démentis dans cette nouvelle phase du processus et dans quelle mesure cela influencera l’appréciation du jugement de Salah Abdeslam.

Déjà le mercredi 15 septembre 2021 , Salah Abdeslam avait une semaine après le début du procès des attentats du 13 novembre 2015, avec des propos dissuasifs. Le seul rescapé du commando armé, qui a pris d’assaut les terrasses de la capitale, au Bataclan et devant le Stade de France, a ensuite justifié les attentats terroristes, au cours desquels 131 personnes ont été tuées, par la répression des attentats français contre Daech sous François Hollande. « Nous nous sommes battus contre la France. Nous avons ciblé la France. Nous avons attaqué des civils, mais nous n’avons rien de personnel sur ces personnes. la république : « Quand François Hollande a décidé de combattre l’État islamique, il savait que les Français en subiraient les conséquences. Depuis le début de ce processus historique, le terroriste avait également demandé au tribunal de garder la « porte du dialogue » « ouverte ». Des déclarations choquantes que le terroriste a pleinement acceptées : « Le but est d’être honnête avec ces gens qui ont énormément souffert. Je veux être honnête et ne pas leur mentir. Salah Abdeslam a été le dernier des prévenus à s’exprimer après que le premier ait protesté de son innocence et même condamné les actes commis à Paris. Cependant, Mohamed Abrini a reconnu qu’il était impliqué dans l’organisation logistique, fourni une aide financière et fourni des armes.

Lors de l’interruption de l’audience, un rescapé du 13e présent au Bataclan avait justifié tout ce qu’il avait fait. Cela ne lui a jamais semblé choquant. J’espère qu’il verra ce qu’il a fait de mal. « David, également un survivant de l’auditorium, a été abasourdi par le discours du terroriste: » Je ne m’attendais pas à ce qu’après une semaine de procès, il ne retarde pas le débat. « Je vous ai ciblé, vous n’êtes pas responsable. » C’est simple et totalement violent. Ça m’énerve. « 

D’ici le 25 mai 2022, la justice tentera de faire la lumière sur cette sale entreprise meurtrière qui a frappé Paris le 13 novembre 2015. Quel rôle a joué Salah Abdeslam dans la préparation de ces attentats ? Quel a été son voyage toute la journée du 13 novembre ? Pourquoi n’a-t-il pas déclenché sa ceinture d’explosifs ? Avait-il d’autres objectifs ? Autant de points qui demandent des éclaircissements.

Une chose est sûre : Salah Abdeslam était effectivement à Paris le soir des attentats Après son départ un pavillon à Bobigny (Seine-Saint-Denis), c’est lui qui a largué les trois premiers kamikazes de Saint-Denis peu avant 21 heures, tués lors de l’amitié France-Allemagne, vu le refus des personnels de sécurité de les laisser en , ils ont finalement activé leurs mécanismes dans le parvis, tuant une personne et en blessant une douzaine d’autres.

Pendant ce temps, Salah Abdeslam se rendait dans le 18e arrondissement de Paris, au nord Liche la capitale pour garer sa voiture, une Clio. Après une balade dans le quartier Barbès, il a pris le métro jusqu’à la banlieue sud de Paris, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pour se débarrasser de sa ceinture d’explosifs, qui a été découverte quelques jours plus tard par des employés municipaux. Il a ensuite rejoint la commune voisine de Châtillon (Hauts-de-Seine) et a passé la nuit dans une cage d’escalier de l’allée Vauban après avoir acheté quelque chose à manger chez McDonald’s voisin. Le soir, il discutait dans la cage d’escalier avec des jeunes dont le regard était fasciné par les chaînes d’information en continu. Le lendemain matin, des complices le récupèrent et l’exfiltrent malgré trois barrages routiers en Belgique.

D’importantes zones d’ombre planent sur le dossier. Salah Abdeslam doit-il se faire exploser dans le 18e ? Dans le communiqué de presse de l’EI, diffusé le lendemain du massacre, le quartier était mentionné comme étant attaqué. Cependant, le quartier a été épargné ce soir-là. Pourquoi Salah Abdeslam n’a-t-il pas activé sa ceinture d’explosifs ? Doit-il simplement laisser la voiture derrière lui ? Le mystère reste entier et les éléments dont disposent les enquêteurs divergent.

Selon lui, Salah Abdeslam aurait renoncé de son propre chef. Mais d’après les rapports effectués sur le matériel retrouvé dans la rue, son mécanisme aurait été défectueux. A-t-il quand même essayé d’activer le système ? Impossible à savoir. Muet depuis le début de l’enquête, seul Salah Abdeslam pourra éclaircir les juges.

Dans la soirée du 13 novembre, les auteurs survivants de l’attentat ont pris la fuite alors que la perquisition était organisée sans que leur nom ni leur photo ne soient publiés . Cependant, des contrôles sont effectués sur la route, notamment à la frontière avec la Belgique. Une équipe de journalistes de la radio et télévision belge RTBF a interrogé les chauffeurs sur le nombre de contrôles (écoutez le clip audio sur le site de la RTBF). Et surtout, partager avec trois personnes dans la voiture… dont Salah Abdeslam. Alors personne ne le connaît. Sur l’enregistrement, il était difficile de distinguer quand il parlait. Le trio peut continuer son chemin. Et Salah Abdeslam est en cavale depuis quatre mois.

Le terroriste a été arrêté en Belgique le 18 mars 2016, puis détenu à Bruges avant d’être extradé vers la France à Fleury-Mérogis (Essonne). Désormais, le joueur de 31 ans est derrière les barreaux dans des conditions particulièrement strictes.

Salah Abdeslam fait désormais partie des 20 personnes qui ouvriront au cours du processus, qui ouvrira le mercredi 8 septembre 2021, et jusqu’au 25 mai, 2022 devrait passer en jugement avec une organisation extraordinaire. 1.800 personnes se sont constituées parties civiles, plus de 300 avocats vont se succéder et une salle de 750 m² pour 550 personnes pour 7,5 millions d’euros a été construite spécialement pour l’audience dans l’ancien palais de justice de Paris. Au premier jour de ce procès historique, Salah Abdeslam a condamné ses conditions de détention.

Le 27 avril 2016, Salah Abdeslam a été incarcéré au 4e étage de la plus grande prison d’Europe. Depuis, chaque geste posé par le Français est minutieusement scruté : six caméras le filment 24h/24, sur son lit, sous la douche ou sur les toilettes. Il dispose d’une cuisinière et d’un réfrigérateur, comme l’a décrit le député LREM Thierry Solère dans le Journal du Dimanche. La cellule adjacente sert de poste de vidéosurveillance, composé de huit agents qui se relaient tout au long de la journée. Une deuxième cellule tout aussi sûre est prévue, en cas d’expiration de la première.

Salah Abdeslam bénéficie également d’une cellule spéciale pour s’entraîner sur un rameur ou un vélo. Il remonte enfin sur le toit de la prison, auquel lui seul a accès, sous le regard bienveillant des caméras. Cette détention sous surveillance très stricte coûte près de 440.000 euros par an, selon le ministère de la Justice. Le garde du sceau, Éric Dupond-Moretti, a détaillé la facture dans une réponse écrite au député RN Sébastien Chenu : 397 340 euros pour les frais de personnel et 35 405 euros pour la nourriture, le linge et le chauffage (mêmes frais pour tous les détenus de Fleury-Mérogis) . En outre, 16 020 euros ont été dépensés en vidéosurveillance et 189 552 euros pour perturber son téléphone portable. Mais ce ne sont pas des dépenses récurrentes.

Devant le tribunal spécial présidé par Jean-Louis Peries, les prévenus, dont Salah Abdeslam, risquent la réclusion à perpétuité. 13 autres personnes sont jugées soupçonnées d’avoir aidé à organiser les attentats les plus meurtriers de France. Enfin, six personnes sont jugées sans être présentes. La majorité serait morte.

C’est elle qui défendra Salah Abdeslam pendant plus de huit mois : Maître Olivia Ronen. L’avocat du Barreau de Paris, également âgé de 31 ans, a été élu par le prévenu lui-même. Ce n’est pas la première fois que l’assermenté de 2016 est en instance d’une affaire liée au terrorisme. Après l’attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice, l’avocat a défendu l’un des prévenus qui s’est suicidé dans sa cellule. Me Ronen a également défendu Erwan Guillard, un ancien militaire français qui avait rejoint l’Etat islamique. Elle avait déjà été avec Martin Vettes en décembre 2017 dans un refuge à l’occasion de leurs 13 ans. Ils ont également travaillé ensemble sur d’autres dossiers d’Assises.

Martin Vettes, 32 ans, défendra également Salah Abdeslam pendant plusieurs mois. Il s’occupe principalement de contentieux et de droit pénal et est avocat au Barreau de Paris depuis 2016. Il est titulaire d’une licence en sciences politiques et d’une autre en philosophie et titulaire d’un Master II en droit pénal et politique pénale en Europe à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Il avait déjà travaillé avec Olivia Ronen en décembre 2017 dans un refuge à l’occasion de leurs 13 ans. Ils ont également travaillé ensemble sur plusieurs autres dossiers d’assises.

Salah Abdeslam, né le 15 septembre 1989, est un Français d’une famille marocaine qui a toujours vécu en Belgique dans la ville de Molenbeek. Salah Abdeslam, qui, comme son père, était initialement employé par la société de transport bruxelloise, est tombé dans la petite délinquance et a été condamné pour vol.

Anciennement gérant de bar, de fête et d’alcool, en 2014 il est tombé dans le fanatisme et horreur. Il s’agit alors d’intérêts religieux, d’une interdiction d’alcool et de souhaits de quitter le pays pour la Syrie. Au point que Salah Abdeslam est identifié par les autorités comme radicalisé quelques mois avant la nuit de l’horreur à Paris. Si des zones d’ombre subsistent autour de ce changement, son amitié avec Abdelhamid Abadaoud, qui s’est rendu en Syrie en 2013 dans le cadre de l’Etat islamique et rencontré quelques années plus tôt en prison, ne serait pas étrangère.

Le 13 novembre , 2015, il accepte les Shootings à Paris. Mais Salah Abdeslam n’active pas sa ceinture d’explosifs et reste le seul rescapé du commandement armé après avoir transporté des kamikazes vers le Stade de France et la capitale.

En 2018, Salah Abdeslam a été condamné à 20 ans de prison par le Bruxelles Tribunal correctionnel pour « tentative d’attentat terroriste » après avoir participé à une fusillade contre des policiers dans les attentats de Paris en 2016.

Une nuit d’horreur en plein Paris. Le vendredi 13 novembre 2015, l’équipe de France de football affrontera l’Allemagne en match amical au Stade de France à Saint-Denis. L’enceinte est pleine, le président de la République François Hollande est présent. Alors que le jeu vient de commencer, trois hommes tentent de pénétrer dans les travées mais sont refoulés par la sécurité. Il s’agit de trois kamikazes armés de ceintures explosives. Vers 21h20, ils ont activé le mécanisme sur le parvis, tué un homme et grièvement blessé une dizaine de personnes, au même moment une escouade armée de kalachnikovs a ouvert le feu sur les terrasses de plusieurs cafés de la capitale. . 39 personnes sont tuées. À ce stade, un troisième groupe est entré dans le Bataclan après avoir tiré sur des personnes à l’extérieur de la salle de spectacle. 90 personnes meurent au milieu d’un concert des Eagles of Death Metal, un groupe de hard rock américain. Il y avait aussi une prise d’otages, mais la police a réussi à évacuer les personnes restantes sans nouvelle victime, tuant les trois assaillants. Après les attentats, l’Etat islamique a revendiqué ces attaques coordonnées.

Un dispositif extraordinaire pour une tentative extraordinaire. L’île de la Cité à Paris est sous très haute sécurité depuis près de neuf mois. Lors des débats d’une audience historique, de nombreux policiers et gendarmes sont mobilisés.

Afin de surveiller l’arrivée des 20 accusés, accès à l’ancien palais de justice de la capitale, où une salle spéciale a été aménagée pour le procès, est sévèrement restreint. La Préfecture de Police a mis en place une zone de sécurité autour du lieu de l’audience, qui n’est accessible qu’après fouilles (aussi bien les sacs que les voitures), les scans et les contrôles visuels.

Il s’agit du boulevard du Palais les jours d’audience (du mardi au le vendredi et certains lundis) inaccessibles aux véhicules et aux piétons (même côté), ainsi que le Quai des Orfèvres. De plus, il ne sera pas possible de naviguer sur le Quai de l’Horloge. Les parkings souterrains Harlay et Lutèce ne seront ouverts qu’aux abonnés annuels, aux propriétaires de salles et aux professionnels.

Si un régime strict s’applique autour du palais de justice, il n’affectera pas l’entrée et la sortie de la ligne 4 du métro à l’arrêt Cité. La station reste ouverte normalement. En revanche, les lignes de bus qui circulent habituellement sur le boulevard du Palais seront déviées.

Pendant près de neuf mois, Salah Abdeslam sera traduit en justice chaque jour pour assister à l’audience. Si les détails du dispositif n’ont pas été divulgués par les autorités, les itinéraires empruntés, ainsi que les moyens utilisés, changeront quotidiennement. Le nombre total d’agents de sécurité mobilisés au cours du processus n’a pas été communiqué.

Résumé

Stage Salah Abdeslam le 13 novembre
Abdeslam dans le 18e
Salah Abdeslam dans un rapport
Procès de Salah Abdeslam
Salah Abdeslam en prison
Châtiment pour Abdeslam
Olivia Ronen Avocate …

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