Home Actualité internationale CM – Semaine de quatre jours : les nouveaux horaires de travail
Actualité internationale

CM – Semaine de quatre jours : les nouveaux horaires de travail

La semaine de style Vivaldi de quatre jours ne résoudra aucun problème de chômage ou social. Ce qui est sûr en revanche, c’est que les règles devront s’adapter à un marché en mutation.

Travailler quatre jours par semaine pour le même revenu ? L’idée semble tentante. La proposition sur la table du gouvernement De Croo est moindre. Vivaldi étudie la possibilité d’introduire une semaine de quatre jours, mais sans réduire le temps de travail. L’employé travaillerait au moins 38 heures par semaine, mais jusqu’à 9 h 30. La proposition a cependant quelques points positifs. La flexibilité est mentionnée le plus souvent, car les employés peuvent réellement profiter d’un week-end de 3 jours. Désavantage? Impossible de conduire et de récupérer les enfants à l’école les autres jours de la semaine. Rien n’est pourtant fait, car le ministre de l’Économie, Pierre-Yves Dermagne lui-même, est contre cette idée et lui préfère une réduction collective du temps de travail. Même en opposition, vos dents grincent…

Peut-être pour une bonne raison. Suède, Canada, Japon… La semaine de quatre jours est ou a au moins été testée par des projets pilotes financés par le gouvernement dans de nombreux pays occidentaux. Mais pour la plupart, ces modèles sont très différents de la formule Vivaldi car ils permettent un réel gain d’heures. Certes, une telle mesure met à rude épreuve les budgets nationaux, mais les leçons de l’Islande, premier pays à se lancer dans l’aventure, sont particulièrement intéressantes. Aujourd’hui, 86 % des travailleurs islandais bénéficient d’horaires de travail réduits ou de contrats plus flexibles. Selon les sondages, ils travaillent plus vite et souvent mieux, et s’absentent moins souvent. Un autre avantage majeur est que les employés sont moins stressés en passant plus de temps avec la famille. Quelques tentatives isolées en Belgique sont similaires à ce modèle. Depuis 2018, la commune d’Anderlecht notamment permet à ses salariés de plus de 50 ans, dont le travail est pénible (balayeurs et personnel de nettoyage), de rester au 4/5 sans perte de salaire. L’endroit où aller. La mesure a coûté à la ville 750 000 euros la première année, mais a aussi créé 32 emplois.

Ce qui est sûr, c’est que les 5 jours de travail pour 2 jours de repos ne semblent plus adaptés aux ouvriers et patrons d’ailleurs. Il serait trop figé, ne traiterait plus de la réalité du travail à domicile et du monde globalisé, ne penserait pas au fait que chacun puisse recevoir ses e-mails en permanence sur son smartphone ou que les deux parents aient un emploi. Sans parler de l’augmentation du nombre de personnes sur le marché du travail avec le boom démographique. Cependant, la réduction des heures de travail pourrait lutter contre le chômage car de nouvelles embauches sont nécessaires pour combler les lacunes. Cependant, comme le nombre d’heures travaillées n’est pas réduit, les effets de la formule de Vivaldi sur le chômage ne devraient pas augmenter significativement le taux d’emploi. Ses intentions sont donc ailleurs…

Une autre option évoquée par l’OCDE pour soulager les travailleurs et augmenter le taux d’emploi ne serait pas de réduire le temps de travail globalement, mais individuellement. Comme? « Ou quoi? En poussant une partie de la population vers des contrats à temps partiel. C’est notamment la décision de l’Allemagne au début des années 2000, sauf que… les victimes de ce modèle sont généralement des femmes. Actuellement, 72 % des mères allemandes avec enfants à charge travaillent à temps partiel contre… 6 % des pères.

Une autre mesure de la réforme du marché du travail de Vivaldi est l’obligation de présenter un certificat médical en l’absence de « quelques jours », probablement deux ou trois à ramasser. Là encore, la proposition ne fait pas l’unanimité. Elle repose cependant sur un constat : les médecins généralistes souhaitent faciliter leurs tâches administratives croissantes. Cela réduirait donc leur clientèle quotidienne et leur permettrait de passer plus de temps avec d’autres patients. L’un des points de critique était soupçonné d’abus possibles d’employés absents sans raison valable. C’est le point de vue des groupements de patrons (Voka, UCM, etc.) qui s’interroge : quels seront les contrôles et les balises ? Ils attendent les réponses.

Près de neuf employeurs sur dix supposent qu’ils ne pourront plus accorder d’augmentation de salaire en 2022. Les employeurs continuent de prévoir d’accorder des primes et des avantages sociaux plus élevés en 2022. Cependant, cela ne serait pas fait par l’entreprise des gestionnaires. Pour 37% d’entre eux, l’incapacité à proposer des augmentations est un véritable défi pour retenir les talents et un frein pour attirer de nouveaux collaborateurs.

Ce sont des messages qui sont déchiffrés et racontés sur un ton unique chaque jour. Nouvelles,
Sondages, histoires, cultures, tendances, idées, solutions…
Chaque jour, nos journalistes se mobilisent et s’imprègnent des sujets qui vous tiennent à cœur
Sorge.Moustique, une vision indépendante et non conventionnelle de la société.

Keywords:

Spain,Week,Labor,Enterprise,Spain, Week, Labor, Enterprise,,,bliink,RG,,

A LIRE AUSSI ...

Carlos Baleba : L’étoile montante du football qui attire les regards.

Ce soir, alors qu’il s’apprête à être titulaire dans l’un des matchs...

[quads id=1]