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CM – Violences à l’université de Montpellier : ex-doyen et professeur condamnés

Le verdict est tombé dans l’affaire de l’équipe de commandement de la faculté de droit de Montpellier. Mis en examen pour l’évacuation d’un amphithéâtre en 2018, l’ex-doyen et un ancien professeur ont été condamnés. Le premier, Philippe Pétel, a été condamné vendredi à 18 mois de probation. Jean-Luc Coronel, membre du commando, a été condamné à six mois de prison. Son épouse, qui est soupçonnée d’avoir recruté les autres membres du commando, a été condamnée à la même peine que son mari, peine qu’elle, comme lui, doit exécuter sous surveillance électronique à son domicile.

Martial Roudier , fils du fondateur du groupe identitaire Ligue du Midi, accusé d’avoir fait partie du commando, écope désormais de la peine la plus lourde d’un an de prison. Trois autres gendarmes, un ancien officier supérieur, un chômeur et un Sète-Jouster, ont été condamnés à six mois de prison ferme sous brassards électroniques. Philippe Pétel, qui lors du procès a reconnu avoir « accepté » le coup de force, a également été condamné à deux ans d’arrêt de la fonction publique, et Jean-Luc Coronel, qui a été condamné en état de rechute judiciaire et était derrière retranché un « ordre » de son ex-supérieur de passer ses douanes, avec un an de service quand même.

Les deux anciens professeurs de la prestigieuse faculté de Montpellier sont « passés du côté obscur du pouvoir », a indiqué le procureur de la République de Montpellier , Fabrice Bélargent, apprécié pour ses réquisitions. Il a notamment requis une peine de 18 mois de prison avec mise à l’épreuve et cinq ans d’interdiction à l’encontre de Philippe Pétel, ainsi que 10 mois de prison avec éventuellement assignation à résidence et cinq ans d’interdiction à l’encontre de Jean-Luc Coronel. Des images de l’expédition punitive ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant étonnement et indignation. Vendredi, les sept accusés ont été reconnus coupables de violence volontaire et de complicité dans une congrégation. Les victimes se sont retirées dès le début du procès, dénonçant une justice « partielle » et « civile ». « 22 mars, ni oublié ni pardonné » était écrit vendredi matin à côté d’un poing fermé sur fond rouge sur une pancarte à la grille du tribunal.

Pourquoi ce privilège du bracelet…?

C’était en prison et pas à la maison avec un bracelet électronique qu’ils ont dû envoyer !

Les accusés étant de droite, les sanctions sont bien entendu extrêmement sévères.
Et quel dommage quand la gauche, extrême ou non, peut interdire des rassemblements, bloquer des amphithéâtres, piller des universités, intimider et menacer étudiants et professeurs… nos juges n’ont pour eux que clémence et compréhension.
Combien de commandos « musclés » de militants d’extrême gauche travaillaient dans les facultés pour obtenir des coups très durs alors qu’ils étaient parfois ultra-minoritaires ? Combien ont été sanctionnés ?
Lorsque l’écrasante majorité des citoyens ne fait plus confiance à la justice, ce n’est pas un hasard.

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