Le ministre camerounais de la Santé publique, dans une correspondance dénonce les prescriptions du médicament pour des personnes non encore touchées par la maladie.
La menace du coronavirus est réelle au Cameroun. Officiellement, le ministre de la santé publique annonce le chiffre de 56 personnes touchées par la maladie. Un cas de mort divise sur le sujet. Depuis le dépistage du premier malade chacun y va de sa petite idée pour venir à bout de la maladie. L’on propose à cet effet, des solutions de grands-mères et des petits gestes qui sauvent des vies.
Certains chercheurs, notamment français depuis deux semaines, annoncent la Chloroquine comme un médicament qui permet de mettre hors de danger un malade de coronavirus. Dans cette même lancée, ces chercheurs proposent aussi l’Azithromycine. Une annonce, qui crée de la panique au sien de la population mondiale, le Cameroun n’est pas en reste. Triste est de constater qu’au pays de Patrick Mboma, les gens se procurent en grand nombre la Chloroquine.
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Le ministre de la Santé publique vient de tirer la sonnette d’alarme. Dans une correspondance adressée à ses collaborateurs sur le plan nationale, Malachie Manaouda met en garde contre l’usage qui est actuellement faite au Cameroun de la Chloroquine et de l’Azithromycine. « Il est demandé aux professionnels de santé d’éviter toute déroute scientifique de prescription des medicaments à titre préventif sans évidence scientifique connue », lit-on dans la correspondance qui date de ce lundi 23 mars 2020.
Au passage, il recommande de veiller « au bon usage des médicaments en les réservant exclusivement aux personnes déjà infectées ». En définitif, Manaouda Malachie, prescrit Hydroxychloroquine/Chloroquine et l’Azithromycine, pour des personnes testées positifs, au coronavirus. Ceci suivant une posologie bien définie: « Hydroxychloroquine ou chloroquine 200mg, 3 fois par jour pendant 10 jours ; Azithromycine 500mg le premier jour, et 250mg par jour pendant quatre jours », conclut la correspondance.
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