A quelques jours de la célébration de la fête de Unité Nationale, une opération doit se tenir le 20 mai prochain, jour de célébration de la Fête nationale de l’Unité.
«Nous avons également vu à Douala, la «marche blanche» du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) tourner à l’émeute le samedi 26 janvier dernier, des tirs de gaz lacrymogènes et de balles réelles ayant meublés la manifestation pacifique d’un groupe de militants de ce parti. Depuis lors, plus de 200 personnes, dont la majorité sont des partisans du MRC, sont actuellement en détention suite aux manifestations du 26 janvier.
Cet énième acte de répression des manifestants à mains nues est un rappel permanent que rien n’a changé depuis 1955 au Cameroun et constitue par ce fait, une démonstration de plus de la nature véritable du régime de Monsieur Biya qui, s’attaque violemment à tous ceux et celles qui remettent en cause les fondements et la gestion de son pouvoir», peut-on lire dans le dit communiqué qui date du 7 mai 2019.
Le Code parle aussi de la crise socio politique qui sévit dans les régions anglophones. «Dès les débuts de ce que nous appelons aujourd’hui la crise anglophone au Cameroun, nous avons invité instamment le gouvernement de la république du Cameroun habitué à la sourde oreille face aux revendications populaires à promouvoir le processus du dialogue.
Face à sa sourde oreille, la situation s’est envenimée sur le terrain avec des abus divers. Face à la terreur entretenue par les hommes en tenues dans le NOSO (Nord-Ouest/ Sud-Ouest) de nombreux citoyens ont rejoint les groupes armés, donnant ainsi à leurs revendications, un caractère général avec au finish l’enregistrement des dégâts matériels importants», écrit le Code, qui rapporte qu’après vingt mois d’affrontements, selon des ONG, il y a plus de 1 850 morts, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin.
Source: actucameroun.com
Laisser un commentaire