Les habitants de la Louisiane et du sud du Texas se préparaient ce mercredi à affronter l’ouragan Laura, renforcé en catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5, et considéré par les météorologues comme « extrêmement dangereux ».
Charriant des vents soufflant jusqu’à 220 km/h, il pourrait provoquer une montée des eaux « mortelle », potentiellement « catastrophique », des vents extrêmes, ainsi que des « crues soudaines », alerte le Centre national des ouragans dans son dernier bulletin.
« L’ouragan Laura est très dangereux et s’intensifie rapidement. Écoutez les responsables locaux. Nous sommes avec vous ! », a tweeté le président Donald Trump.
L’ouragan était 18H00 GMT à 320 km au sud de la ville côtière de Lake Charles, en Louisiane, connue pour ses grands centres de raffinage de pétrole et menacée d’inondations. Ses habitants ont embarqué à bord de cars après avoir reçu un ordre d’évacuation obligatoire. La responsable de l’évacuation, Angela Jouett, a précisé que de nouveaux protocoles avaient dû être mis en place à cause de la pandémie de Covid-19.
« Vous n’avez que quelques heures pour vous préparer et évacuer », a prévenu mercredi sur Twitter le gouverneur de Louisiane John Bel Edwards. « Où que vous soyez à midi, c’est là que vous devrez affronter la tempête. » Son État reste traumatisé par Katrina, un ouragan de catégorie 5, la plus élevée, qui avait inondé 80% de la ville de La Nouvelle-Orléans et fait un millier de morts, il y a 15 ans presque jour pour jour.
Dans le Vieux carré français, le centre historique de la La Nouvelle-Orléans vidé de ses touristes, des sacs de sable étaient empilés devant les pas-de-porte, et les fenêtres des bâtiments d’architecture coloniale étaient protégées par des panneaux de contreplaqué.
Dans l’État voisin du Texas, déjà aux prises avec la pandémie de coronavirus, le gouverneur a exhorté les habitants à se mettre à l’abri. « Vos biens peuvent être remplacés, pas votre vie », a-t-il averti auprès de la chaîne Weather Channel.
À Galveston, site en 1900 d’un ouragan historique ayant fait entre 8–000 et 12 000 morts, les opérations d’évacuation des résidents s’intensifiaient et le district scolaire a annulé ses cours jusqu’à vendredi. La ville voisine de Crystal Beach apparaissait désertée : peu de voitures sur les routes, les quelques habitants encore dehors se pressant pour faire un dernier plein d’essence ou placarder leurs fenêtres.
SOURCE: https://www.w24news.com
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