ÉVÉNEMENT. Une cheminée de 250 mètres de haut est abattue ce mercredi dans le Gard, un important dispositif de sécurité déployé.

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La chute de la cheminée emblématique d’Aramon

Mercredi 7 juin, la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’EDF à Aramon, dans le Gard, sera abattue. Cette immense cheminée rouge et blanche, haute de 250 mètres, est l’un des symboles du passé industriel du Gard Rhodanien. Composée de brique et de béton, elle mesure 29 mètres de diamètre à sa base et 13 mètres de diamètre au plus haut. Des spécialistes de ce type de chantier vont la faire basculer en la fragilisant avec des charges explosives.

Un passé industriel révolu

La centrale d’Aramon, située sur la rive droite du Rhône, était dédiée depuis 1977 à la production électrique avec du fioul. Après avoir produit de l’électricité pendant 40 ans, elle a cédé ses 55 hectares à un parc photovoltaïque, capable d’alimenter 3500 foyers. Lorsqu’elle tournait à pleine puissance, cette centrale comptait deux unités de production capables de produire l’équivalent de la consommation de la ville de Marseille. La centrale d’Aramon produisait lors de pics de consommation électrique, en période de grands froids ou d’indisponibilité d’autres moyens de production.

Avec la crise pétrolière de 1973, l’ensemble des moyens humains et financiers se sont tournés vers l’énergie nucléaire pour garantir l’indépendance énergétique de la France. L’avènement du nucléaire a signé l’arrêt de mort du thermique. Devenue trop chère à faire fonctionner, la centrale d’Aramon a été de moins en moins sollicitée, avant d’être mise définitivement à l’arrêt en avril 2016.

Cette chute de la cheminée emblématique d’Aramon marque la fin d’une époque industrielle révolue et le début d’une nouvelle ère énergétique, tournée vers les énergies renouvelables.

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