Le groupe minier français Eramet suspend ses activités au Gabon après un coup d’État militaire
Le groupe minier français Eramet a annoncé la suspension de ses activités au Gabon suite au coup d’État militaire qui a eu lieu dans le pays. Cette décision vise à assurer la sécurité de son personnel et l’intégrité de ses installations. Eramet emploie environ 8 000 personnes au Gabon, principalement des Gabonais. Cette annonce a entraîné une chute de l’action d’Eramet à la Bourse de Paris.
Les conséquences économiques de la suspension des activités d’Eramet
La suspension des activités d’Eramet au Gabon aura des conséquences économiques importantes. En effet, le groupe est présent dans le pays à travers deux filiales. La compagnie Comilog est spécialisée dans l’extraction de manganèse, dont Eramet est le deuxième producteur mondial à haute teneur. La filiale Setrag assure quant à elle l’exploitation ferroviaire de la ligne reliant la côte atlantique au sud-est du pays. Cette suspension aura donc un impact sur la production de manganèse et sur le transport des minerais et des passagers.
Les enjeux sécuritaires et économiques pour Eramet
La suspension des activités d’Eramet au Gabon met en évidence les enjeux sécuritaires et économiques auxquels le groupe est confronté. En raison de la situation politique instable dans le pays, Eramet a pris la décision de suspendre ses activités afin de garantir la sécurité de son personnel et de ses installations. Cependant, cette suspension aura des conséquences économiques importantes pour le groupe, notamment en termes de production et de transport. Il sera donc essentiel pour Eramet de suivre de près l’évolution de la situation au Gabon afin de pouvoir reprendre ses activités dans les meilleures conditions.
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