Elle se prénomme Marquise. Elle est âgée de 28 ans et réside à Douala. Il y’a quatre jours, Marquise a commencé à ressentir une grippe et un violent froid. Elle s’est empressée aussitôt de prendre quelques cachets mais rien. Bien au contraire, au deuxième jour de sa maladie, voyant que ça n’allait pas et qu’elle présentait tous les symptômes du COVID-19 tels que décrits par les médias, elle va prendre peur et se cloîtrer sur elle-même par peur de ce que les uns et les autres pourraient dire.
Ce matin, elle me laisse un message de détresse car s’inquiétant également de ce que cela pourrait lui coûter étant donné qu’elle est au chômage.
Je lui conseille d’appeler le 1510, ce qu’elle fait, sauf que là-bas, on lui répond qu’il suffit qu’elle reste confinée chez elle…et entretemps alors ?
C’est justement là tout le problème. Jusqu’ici, on n’a pas prévu de ce qu’on pourrait faire de tels cas.
-Comment les récupérer là où ils sont?
– À combien s’élève la prise en charge ? Est-elle gratuite?
Etc…
Pour le moment, Marquise est cloîtrée dans sa chambre, faisant la toux, la fièvre etc…
Si les autorités sanitaires de Douala lisent ce message, qu’elles recontactant Marquise qui les a appelé tout à l’heure et qui a besoin d’être rapidement prise en charge.
Elle a peur de contaminer son voisinage. Elle veut une prise en charge rapide car, elle ne pourrait pas supporter de rester dans sa chambre pendant que la maladie la ronge.
S.O.S
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