La Suisse a décidé ce vendredi 11 septembre de placer neuf régions métropolitaines françaises dans la catégorie des zones à risque après une forte résurgence des cas de Covid-19, mais d’en exclure les régions frontalières. Les personnes revenant de ces régions doivent alors se placer en quarantaine pendant dix jours à leur arrivée en Suisse.
Depuis début juillet, tout pays ayant plus de 60 cas pour 100 000 habitants pendant 14 jours est classé « à risque » en Suisse. Or la France remplit ces conditions depuis bien plus de 14 jours.
Après avoir tergiversé pendant plusieurs jours, le gouvernement suisse a décidé de ne pas placer l’ensemble de l’Hexagone sur sa liste rouge, mais de créer une liste de régions à risque. Les neuf régions ciblées à compter du 14 septembre sont : le Centre-Val de Loire, la Corse, les Hauts-de-France, l’Ile de France, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, les Pays de la Loire et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), ainsi que huit territoires d’outre-mer.Pr Gilles Pialoux : « La France n’a pas de politique claire de dépistage du Covid »
Mais comme il n’y a pas de contrôle systématique aux frontières, le gouvernement mise « sur la responsabilité individuelle » pour respecter les consignes. Les tricheurs risquent une amende allant jusqu’à 10 000 francs suisses, environ 9 300 euros.
En revanche, le gouvernement suisse a décidé que les régions frontalières françaises, italiennes, allemandes et autrichiennes ne sont pas concernées par le système de quarantaine. Seules les personnes revenant des zones à risque sont tenues de se mettre en quarantaine, mais pas celles qui circulent dans un espace transfrontalier.
« Cela n’exclut pas qu’elles puissent y figurer en cas de “hotspot” », a averti le ministre de la Santé, Alain Berset, en conférence de presse.
Une exception justifiée par une main-d’œuvre transfrontalière vitale pour la Suisse. « L’idée est de préserver les espaces de vie sur la frontière là où les gens vivent et là où les gens travaillent », a-t-il fait valoir.
Sont également exemptées de l’obligation de quarantaine les acteurs culturels et les sportifs revenant d’un événement ou d’une compétition, ainsi que les personnes ayant pris part à un congrès spécialisé.
Les personnes qui, pour des raisons professionnelles ou médicales, doivent se rendre dans une zone à risque et ne peuvent pas reporter leur voyage sont également exemptées de la quarantaine. Dans ce cas, il faut que le séjour à l’étranger ne dure pas plus de cinq jours.
Jusqu’à présent, la Suisse a été relativement épargnée par le coronavirus. Face au regain récent de l’épidémie, les autorités durcissent le ton. Le masque est rendu obligatoire depuis juillet dans les transports publics.
Merci Raoult et ses soutiens , moins de touristes tuent le tourisme, Sarkozy pourra toujours commander une Rolex par Internet .
Et pour les médicaments suisses, on peut avoir des médicaments français ou pas ?