Le lundi de Pentecôte est souvent choisi comme journée de solidarité en France. Mais est-ce un jour férié ou travaillé ? En réalité, le lundi de Pentecôte est un jour férié, mais il peut être travaillé. En effet, seul le 1er mai est un jour obligatoirement chômé selon le Code du travail. Les jours fériés sont en général des jours non travaillés, mais cela dépend de l’accord d’entreprise ou de la convention collective dans le secteur privé.
La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Elle concerne tous les actifs et est obligatoire pour tous les salariés relevant du Code du travail. Le lundi de Pentecôte est souvent choisi par les employeurs comme journée de solidarité, mais depuis 2004, la journée de solidarité peut se dérouler n’importe quel jour de l’année.
Si votre employeur choisit le lundi de Pentecôte comme jour de solidarité, vous devez obligatoirement travailler. Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires. En revanche, la journée de solidarité n’est pas rémunérée, mais elle prend la forme d’une journée de travail supplémentaire sur l’année. Les employeurs doivent verser une contribution de solidarité autonomie (CSA) qui s’élève à 0,3 % de la masse salariale de l’entreprise.
En somme, le lundi de Pentecôte est un jour férié qui peut être travaillé, mais il est souvent choisi comme journée de solidarité par les employeurs. Les salariés doivent travailler ce jour-là, mais la journée de solidarité n’est pas rémunérée et prend la forme d’une journée de travail supplémentaire sur l’année. Les employeurs doivent verser une contribution de solidarité autonomie (CSA) qui s’élève à 0,3 % de la masse salariale de l’entreprise.
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