Emmanuel Macron prend ses distances avec les arguments moraux pour combattre l’extrême droite
Le président français Emmanuel Macron a pris ses distances avec les arguments moraux pour combattre l’extrême droite lors d’une réunion du conseil des ministres. Cette déclaration intervient après les propos de la ministre des Transports, Elisabeth Borne, qui avait qualifié le Rassemblement national (RN) d’héritier de Philippe Pétain, chef du régime de Vichy qui avait collaboré avec l’Allemagne nazie. Macron a déclaré qu’il ne fallait pas combattre l’extrême droite par des arguments moraux, mais plutôt la décrédibiliser par le fond et les incohérences.
Le président français a également souligné que les millions de Français qui ont voté pour l’extrême droite ne sont pas tous des fascistes et qu’il ne faut pas les diaboliser. Il a ajouté que le combat contre l’extrême droite ne doit pas être mené avec des arguments moraux datant des années 1990, mais plutôt en mettant en avant les incohérences et les faiblesses du parti.
Cette déclaration intervient après les élections locales en Espagne, où l’extrême droite s’est imposée comme la troisième force politique et pourrait gouverner avec la droite dans de nombreuses régions. Emmanuel Macron avait déjà déclaré par le passé qu’il fallait répondre aux défis du pays pour endiguer la montée du RN.
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