La Découvreure des droits a été saisie 227 fois depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites en France. Claire Hédon, la Défenseure des droits, a déclaré sur BFMTV et RMC que les saisines incluent des situations de nasses, de violences, des arrestations considérées comme arbitraires, des journalistes, et que cela est nouveau pour eux. L’institution enquête désormais pour savoir si la force a été utilisée de manière nécessaire et proportionnée. Ils cherchent également à savoir quel est l’encadrement, quels ordres ont été donnés et quelle est la formation.
Les organisateurs doivent déclarer leur manifestation, mais ce n’est pas une demande d’autorisation, et participer à une manifestation non déclarée n’est pas illégal. Claire Hédon condamne toute forme de violence, qu’elle vienne des policiers ou des manifestants, mais rappelle que les forces de l’ordre ont l’usage de la force. Elle insiste sur le fait qu’il faut étudier ce qui a généré des forces non nécessaires, prenant l’exemple d’un manifestant maîtrisé au sol et un policier continue de lui taper dessus.
La Défenseure des droits s’inquiète également que la France ne se soit pas engagée dans une désescalade de la violence. Elle rappelle que d’autres pays comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont beaucoup travaillé sur cette question de la désescalade qui se joue à tous les niveaux. En outre, à Nice, les habitants d’une résidence ont été victimes d’un couple de squatteurs qui ont causé des dégâts importants tels que des trous dans les murs et un radiateur arraché.
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