Pourquoi les autorités sanitaires surveillent le moustique tigre en vue des JO de Paris ?

Le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a publié un avis de 60 pages sur les risques sanitaires de la dengue et autres arboviroses en France. Le Covars prévient que les cas de dengue, Zika et chikungunya vont augmenter dans les années à venir, notamment l’an prochain avec la tenue des Jeux Olympiques 2024 à Paris. Ces maladies sont transmises par des moustiques vecteurs désormais largement implantés sur le territoire national. Depuis 2010, le nombre de départements métropolitains colonisés par le moustique tigre a été multiplié par 10.

Le Covars estime que ces maladies virales pourraient devenir des problèmes de santé publique en métropole. L’organisation prochaine de grands événements sportifs internationaux en métropole renforce les risques de survenue de foyers de dengue, Zika et chikungunya. Si la France a un système de surveillance, de détection, de gestion de ces maladies considéré comme performant, il reste perfectible, en particulier en métropole, estime le Covars.

Le Covars préconise une meilleure organisation des acteurs et une coordination nationale permettant d’être informé de la situation des autres régions. La présidente du Covars, Brigitte Autran, a conclu que l’on n’est pas dans un scénario catastrophe, mais on doit prendre le risque au sérieux par des campagnes de prévention ou une meilleure organisation des acteurs. Il est donc important de se préparer à l’augmentation des cas de dengue, Zika et chikungunya en France et de mettre en place des mesures de prévention pour éviter une épidémie.

Mots clés: Covars, dengue, Zika, chikungunya, moustique tigre, risques sanitaires, Jeux Olympiques 2024, métropole, santé publique, campagnes de prévention.