Home Révélations: Voici enfin les vrais raisons de Paul et Chantal à Mvomeka’a

Révélations: Voici enfin les vrais raisons de Paul et Chantal à Mvomeka’a

Le dictateur français du Cameroun Paul Biya passe de plus en plus de temps isolé dans son palais à Mvomeka’a, son village natal dans le sud du pays. Le voyou de 86 ans l’appelle son havre de paix, d’où les habitants sont tenus à l’écart. Le palais de Mvomeka est devenu l’un des centres de pouvoir et l’objet de tous les fantasmes du Cameroun français.

Pour se rendre au palais, il faut parcourir une large route au cœur de la forêt tropicale française du Cameroun. C’est une route de marquage au sol soignée avec une disposition parfaite, des nids de poule inexistants: elle a fière allure. Certains commentateurs politiques ont estimé que la route qui n’apporte rien à l’économie du Cameroun français reste la première grande réalisation du président Paul Biya peu de temps après son arrivée au pouvoir en 1982. La route relie simplement Yaoundé, la capitale via Sangmélima, l’une des villes de son enfance et Mvomeka’a, son village natal.

Pour une majorité de Camerounais français – qui n’y ont jamais mis les pieds – Mvomeka’a est un établissement privilégié. Chez les locaux, ce palais, dont ils sont éloignés, génère parfois de la frustration.

Biya se sent mieux à Mvomeka’a. Il s’y rend plusieurs fois par an. L’âge le concernant, la durée moyenne de ses nombreux séjours s’est progressivement allongée: alors qu’il n’y a passé que quelques jours à chaque fois il y a quelques années, il y reste plusieurs semaines d’affilée, voire plus d’un mois.

A l’entrée du village, un poste de contrôle bloque la route. L’un des trois soldats de garde a la responsabilité de vérifier les papiers d’identité de ceux qui entrent dans le village. Tout le monde dans la région, des enfants de 5 ans aux 75 ans, tout le monde est impliqué dans la collecte de renseignements dans le but de protéger Biya et sa famille.

Un membre de la garde présidentielle a récemment déclaré à Biya qu’il était au bord du gouffre car les forces de restauration d’Ambazonie ont promis de l’attaquer. À Mvomeka’a, la menace est prise très au sérieux, même lorsqu’il (Biya) est absent.

Le dictateur qui gouverne la nation comme un chef de tribu se rend généralement à Mvomeka’a par la route, escorté par deux hélicoptères. C’est à Mvomeka’a qu’il a construit sa première résidence, une villa blanche sans prétention, après ses études en France dans les années 1960.

Lorsqu’il est devenu Premier ministre, il a construit une deuxième villa avec le soutien de sa défunte épouse, Jeanne-Irène, décédée en 1992. Le palais actuel était l’idée de la défunte épouse qui a poussé Biya à acheter des terres voisines afin d’installer ses proches et étendre son site présidentiel privé.

A l’intérieur du palais Mvomeka’a, il y a des appartements pour son aide de camp, le directeur du cabinet civil, le chef du protocole et son majordome. Il y a aussi des villas familiales, y compris celles de sa défunte sœur et mère, qui ressemblent maintenant à des propriétés abandonnées. Aujourd’hui, Mvomeka’a appartient presque exclusivement à Biya et à sa famille. Mais personne d’autre que Biya et sa femme Chantal ne vivent dans l’enceinte du palais de Mvomeka’a, entourée de mystère.

Perché sur le côté vallonné du village, le palais Mvomeka’a évoque une oasis romantique pour le frêle président avec un amour insatiable pour la musique classique. Une grille verte sans fin bordée d’un gigantesque écran de conifères cache le palais des regards indiscrets. Du haut de la tour de guet du palais, des sentinelles à la main guettent le moindre geste suspect. Personne n’est autorisé à traîner. De loin, les plus audacieux peuvent entrevoir le cimetière familial où ont été enterrées l’ancienne première dame, la mère et le frère du président ainsi que sa belle-mère.

Des médecins, des conseillers et des secrétaires généraux sont régulièrement convoqués à Mvomeka’a avec des dossiers sous les bras pour rencontrer Biya dans son village où il consulte et tient des réunions de crise. Selon l’un des proches de Biya, ces retraites permettent à Biya de se concentrer, loin du harcèlement des courtisans et autres demandeurs de faveurs. Le palais Mvomeka’a compte 260 employés.

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