Home Tour de France 2020, 2e étape : premier test en montagne pour le peloton

Tour de France 2020, 2e étape : premier test en montagne pour le peloton

Deux cols de première catégorie peuvent donner des idées aux attaquants. Mais gare aux défaillances au lendemain des nombreuses chutes.    Des cols dès la deuxième étape du Tour de France 

Deux cols de première catégorie peuvent donner des idées aux attaquants. Mais gare aux défaillances au lendemain des nombreuses chutes. 
 

Des cols dès la deuxième étape du Tour de France ? La dernière fois, c’était en 1992, au Pays Basque, lorsque la Grande Boucle s’était élancée de San Sebastien. Après un prologue évidemment dominé par Miguel Indurain, le col de Jaizquibel n’avait certes pas empêché un sprint massif (remporté par Dominique Arnould), mais il avait causé quelques frayeurs à Greg LeMond, Laurent Fignon et Pedro Delgado, tous lâchés, mais finalement revenus par la suite.

Le lendemain, entre San Sebastian et Pau, un petit nouveau s’était révélé sur les pentes du Marie-Blanque en se parant de jaune et démarrant une longue et mouvementée histoire d’amour avec le public français et le Tour.

Les Alpes du Sud laisseront-elles a leur tour une trace dans l’histoire du Tour ? Pas impossible, car avec la Colmiane (16,3 km à 6,3 % de moyenne) en hors-d’œuvre et le Turini (14,9 km à 7,4 %) en plat de résistance à mi-course, le terrain se prête à une course animée. « Le Tour n’est jamais allé si tôt si haut », résume d’une formule son directeur Christian Prudhomme. La descente, sur une chaussée jugée dangereuse par plusieurs coureurs lors des reconnaissances, a été nettoyée de ses gravillons, selon les précisions de l’organisation.

Dans le final, les coureurs auront encore à grimper le col d’Eze (7,8 km à 6,1 %, 2e cat.) et à passer une première fois sur la ligne avant de reprendre la même route jusqu’au col des Quatre Chemins, à 9 kilomètres de l’arrivée, et basculer dans la descente.

Un terrain qui pourrait faire les affaires d’une échappée ou d’un bon cascadeur comme Julian Alaphilippe. Un terrain qui ne désignera pas le vainqueur du Tour, mais où les favoris devront veiller à ne pas tout perdre…

Au lendemain de sa chute, Thibaut Pinot joue déjà gros. Selon le communiqué publié samedi soir par son équipe, il souffrait de dermabrasions sur le côté droit, de traumatisme au genou et à l’épaule. Rien d’alarmant, mais rien de rassurant non plus. De la nuit qu’il aura passé dépendra sans doute beaucoup la deuxième étape qu’il vivra autour de Nice, mais en terrain montagneux cette fois.

La première partie de l’étape est difficile, avec deux ascensions (la Colmiane et le Turinini). Et s’il montre des signes de faiblesse, ses rivaux ne lèveront certainement pas le pied pour l’attendre. Peut-être même tenteront-ils de l’enfoncer. L’occasion est d’autant plus belle pour eux que David Gaudu, William Bonnet et Rudy Molard ont également été touchés dans les chutes de samedi.

*** Alaphilippe, Van Aert** Bettiol, De La Cruz, G. Izaguirre* Schachmann, L .L. Sanchez, Lutsenko, Valverde 



SOURCE: https://www.w24news.com

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