Le coureur de chez Deceuninck-Quick-Step se souviendra longtemps de son été 2019, où il a porté le maillot jaune durant quatorze jours : « Un truc de fou ! De toute ma carrière, je n’avais jamais connu de tels encouragements ! » Bien qu’il ne revendique pas la victoire finale, il promet : « La seule chose que je peux assurer, c’est que je ferai tout pour être à 100 % au départ à Nice. » Et si, par bonheur, il récupérait la précieuse tunique dorée ? « Je la défendrai jusqu’au bout, bien évidemment. Le maillot jaune, ça se respecte ! » De quoi faire palpiter nos cœurs, comme celui de Marion Rousse, consultante vélo de France Télévisions, avec qui il est en couple.
« Pour oublier tout ça, il n’y a plus que la victoire. Un podium ne suffira plus ! » Le leader de l’équipe Groupama-FDJ a longtemps ruminé, après sa terrible désillusion de l’an dernier : en passe de prendre le maillot jaune à Tignes, il rêve d’être bientôt le premier Français à terminer la Grande Boucle en vainqueur, trente-quatre ans après Bernard Hinault. Mais une perfide déchirure à la cuisse le contraint à l’abandon. Tout le monde croyait pourtant en lui, après une formidable démonstration au sommet du Tourmalet. Après plus d’un semestre sans pédaler, Pinot revient gonflé à bloc, d’autant que ce décalage de deux mois, pour cause de pandémie, n’a pas que des inconvénients : « Même s’il peut y avoir des journées chaudes, ça n’a rien à voir avec juillet, et ce n’est pas pour me déplaire. » Autre atout : le seul contre-la-montre de cette édition s’achèvera sur les pentes de La Planche des Belles Filles, chez lui, en Franche-Comté. À un jour de l’arrivée à Paris…
Tour de France, à partir de ce samedi 29 août à 12.55 sur France 3 et 14.15 sur Eurosport
SOURCE: https://www.w24news.com
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