Les tribus se réjouissent de la décision de la Cour suprême sur l’adoption d’enfants amérindiens.

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La Cour suprême des États-Unis a confirmé la loi sur le bien-être de l’enfant indien de 1978, qui exige que les membres tribaux amérindiens et autochtones soient donnés la priorité dans l’adoption ou la garde temporaire des enfants autochtones. La loi exige que la « préférence » soit accordée aux membres de la famille élargie de l’enfant, aux autres membres de la tribu ou aux « autres familles indiennes ». Plus de trois quarts des 574 tribus reconnues par le gouvernement fédéral et près de deux douzaines de procureurs généraux de l’État ont soutenu la loi. La loi a été contestée par l’État du Texas et trois familles non autochtones qui cherchaient à adopter ou à accueillir des enfants autochtones. Les plaignants ont affirmé que la loi discriminait racialement les non-autochtones, violant la garantie d’égalité de protection en vertu du cinquième amendement de la Constitution, et qu’elle outrepassait les droits de l’État en dirigeant de manière inconstitutionnelle les actions des agences de l’État en matière d’adoption.

La décision de la Cour suprême est une victoire pour les tribus autochtones, les enfants autochtones et l’avenir de leur culture et de leur patrimoine. La loi a été mise en place pour protéger les enfants autochtones contre la séparation de leur famille et de leur communauté. La décision de la Cour suprême est importante car elle confirme la constitutionnalité de la loi sur le bien-être de l’enfant indien et préserve la souveraineté des nations tribales. Les défenseurs de la loi ont déclaré que la désignation des « Indiens » dans la législation est autorisée en vertu de la Constitution et des précédents de la Cour suprême, car elle est considérée comme politique.

La décision de la Cour suprême est un rappel de l’histoire douloureuse de l’enlèvement forcé et de l’assimilation de milliers de jeunes autochtones américains dans les écoles internes administrées par le gouvernement américain au cours des XIXe et XXe siècles. La loi sur le bien-être de l’enfant indien a été mise en place pour protéger les enfants autochtones contre la séparation de leur famille et de leur communauté. La décision de la Cour suprême est importante car elle confirme la constitutionnalité de la loi sur le bien-être de l’enfant indien et préserve la souveraineté des nations tribales.

Mots clés : Cour suprême, États-Unis, autochtones, adoption, bien-être de l’enfant, souveraineté tribale.

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