Les États-Unis autoriseront près de 500 000 migrants vénézuéliens à travailler légalement.

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Les États-Unis autorisent les Vénézuéliens à vivre et travailler légalement dans le pays

Le gouvernement américain a annoncé mercredi soir qu’il permettrait à des centaines de milliers de Vénézuéliens déjà présents aux États-Unis de vivre et travailler légalement dans le pays pendant 18 mois. Cette décision fait suite à une intense pression exercée par les démocrates de New York avant et pendant la visite du président Biden dans la ville cette semaine. Environ 472 000 Vénézuéliens arrivés avant le 31 juillet seront temporairement protégés contre l’expulsion et pourront chercher une autorisation de travail sans attendre plusieurs mois. Les démocrates de New York ont fait valoir que le filet de sécurité sociale de la ville ne pourrait pas supporter le poids de plus de 110 000 migrants récemment arrivés à moins qu’ils ne soient autorisés à travailler et à subvenir à leurs besoins plus rapidement.

Une décision bien accueillie par les démocrates de New York

Les démocrates de New York, dont la gouverneure Kathy Hochul, le maire Eric Adams et les leaders du parti au Congrès, ont salué cette décision comme un pas en avant. Ils ont souligné que le département de la sécurité intérieure estime que près de la moitié des migrants vivant actuellement à New York sont des Vénézuéliens qui seront concernés par cette décision. Selon le sénateur Chuck Schumer et le représentant Hakeem Jeffries, cette décision permettra aux immigrants de travailler temporairement, de pourvoir des emplois nécessaires et de soutenir leur famille en attendant une décision sur leur demande d’asile. Ils ont également souligné que cela réduirait considérablement les coûts pour les contribuables new-yorkais en ce qui concerne l’hébergement des demandeurs d’asile.

Les démocrates espèrent une aide supplémentaire pour faire face à la crise migratoire

Les démocrates de New York ont également appelé l’administration Biden à étendre les protections spéciales à des dizaines de milliers de migrants d’autres pays. La ville abrite actuellement 60 000 demandeurs d’asile et le maire Adams estime que cela pourrait coûter 12 milliards de dollars à la ville dans les années à venir. Permettre à davantage de migrants de travailler et de gagner de l’argent pourrait soulager une partie du fardeau sur le système tout en générant de nouvelles recettes fiscales. Le gouvernement fédéral a déjà pris d’autres mesures pour aider New York, notamment en sécurisant 140 millions de dollars de fonds d’urgence et en déployant des dizaines de fonctionnaires pour aider à identifier les migrants déjà éligibles à l’emploi.

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