La cérémonie des Molières, qui s’est tenue le 24 avril, a été marquée par une intervention inédite de deux comédiennes qui ont interpellé la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, sur la réforme des retraites. Les artistes ont dénoncé la précarité de leur carrière et la décision du gouvernement de reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans. La ministre a réagi vivement en prenant la parole pour défendre son bilan et rappeler les aides massives apportées pendant la crise sanitaire. Elle a également accusé les syndicats d’avoir annulé deux réunions avec elle. Cette intervention politique rare a été saluée par certains comme une pincée de vérité dans un contexte où les paroles démagogiques sont souvent reprises dans les médias.
Cependant, certains estiment que les artistes, avec leur statut privilégié d’intermittents du spectacle financé par le contribuable, sont une caricature du déni de réalité dans lequel vivent trop de Français. Ils appellent à la fin du statut d’intermittent du spectacle et à une égalité de traitement avec les autres travailleurs. Ils estiment que les subventions et indemnités accordées aux artistes sont injustifiées et appellent à une reconversion dans d’autres secteurs.
Malgré les divergences d’opinions, cette intervention a suscité un débat sur la précarité des artistes et la réforme des retraites en France. Les mots clés les plus recherchés pour ce sujet sont : réforme des retraites, intermittents du spectacle, précarité, subventions, indemnités.