Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement ne partage pas la déclaration d’Olivier Bibou Nissack, selon laquelle les militants du MRC arrêtés le 1er juin dernier ont subi les actes de tortures.
René Emmanuel Sadi reconnait les interpellations en contestant les chiffres avancés par le MRC, mais surtout balaie d’un revers de la main les actes de tortures attribués aux forces de sécurité le samedi 1er juin dans la capitale politique Yaoundé.
« Des 66 individus ne se réclamant d’aucun parti politique, interpellés par la police, 43 ont été libérés. Sur les 19 individus appréhendés par la gendarmerie, 11 ont été libérés. Les autres le seront après les procédures d’usage… les forces de sécurité, dans le strict respect de leur mission, n’ont procédé à aucune torture ni mauvais traitement « , a écrit le membre du gouvernement sur son compte Twitter.
Plusieurs militants du MRC, parti de l’opposant Maurice Kamto, ont été libérés après leur interpellation le 1er juin pendant des manifestations .Le vice-président de cette formation politique, Mamadou Mota, également interpellé ce jour-là, n’a toujours pas été relâché
Les manifestants étaient descendus dans la rue pour réclamer, entre autres, la libération de leur président, Maurice Kamto, emprisonné depuis fin janvier à la suite d’une autre manifestation interdite par les autorités.
Des marches sont organisées par le MRC depuis la présidentielle d’octobre 2018, que le parti qualifie de « hold-up électoral », après la proclamation des résultats donnant son candidat Maurice Kamto deuxième après le président Biya.
Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux après leur libération, certains militants du MRC ont affirmé avoir été torturés au Secrétariat d’État à la défense (SED), le siège de la gendarmerie à Yaoundé.
SOURCE/ 237ACTU