Home Voici la Virulente réaction de Peter Essoka après la UNE du Journal LE JOUR; LES DETAILS

Voici la Virulente réaction de Peter Essoka après la UNE du Journal LE JOUR; LES DETAILS

Pour le conseil national de la communication, de nombreux journalistes se comportent désormais comme « des milices », a constaté Médiatude.

On continue de parler de l’article intitulé: «MRC: la traque au faciès» publié dans le quotidien Le JOUR édition du 13 juin 2019. Le reportage relate les circonstances dans lesquelles de nombreux militants et sympathisants du MRC ont été interpellés « sur une base purement ethnique » écrit le journal, lors des récentes marches pacifiques organisées par ce parti.

Ce vendredi, après la controverse suscitée sur les réseaux sociaux et ailleurs, c’est le Conseil national de la Communication (CNC) qui réagit à son tour dans un communiqué ; condamnant des propos tenus dans ce reportage et rappelant que « de telles allusions sont devenus ces derniers temps, des lieux communs revenant tel, des métaphores obsédantes dans de nombreux médias camerounais. »

Pour le CNC, de nombreux journalistes se comportent désormais comme des milices. « Les professionnels de information semblent avoir abandonné leur rôle pour se comporter comme des milices au service des groupes de pression politiques économiques et culturels. Ceux-ci véhiculent le message tribal et sont les portes voix du repli identitaire. » Indique le Conseil dans son communiqué.

Joseph Janvier Mvoto Obounou, le vice président du CNC qui signe ce communiqué, précise que, « Le président du CNC ( Peter Essoka, Ndlr) tient à rappeler que la diffusion d’informations a caractère confictogènes mettant en exergue des propos haineux, tribalistes ou séditieux va à l’encontre du respect du principe de responsabilité sociale et des exigences éthiques et de déontologie professionnelle dont est garant le journaliste dans l’exercice de ses fonctions»

Le président du CNC appelle de ce fait l’attention des professionnels des médias et précise que les « auteurs des dérives médiatiques préjudiciables au bon ordre social, qu’ils s’exposent à des sanctions prévues par le décret du 23 janvier 2012.»

Contacté jeudi par Médiatude, Haman Mana le Directeur de Publication du journal LE JOUR a estimé qu’on ne doit pas s’attaquer à son journal mais « à la police ». «Les gens doivent réagir face à la police et à la gendarmerie qui, lorsqu’ils arrêtent un manifestant, systématiquement ou lui pose la question tu es d’où?». «C’est la première question qu’on pose à tous les manifestants». Pour lui, il s’agit «d’un reportage dans les commissariats et des témoignages de manifestants interrogés et relâchés…»

Source: Médiatude

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