Le phénomène du « begpacking » fait son grand retour en Asie du Sud-Est, où les voyageurs occidentaux tentent de financer leur séjour en faisant la quête dans les rues. Cette pratique, qui consiste à faire la manche en jouant de la musique, en vendant des bijoux ou en demandant de l’argent sans contrepartie, suscite des réactions hostiles sur les réseaux sociaux. Si certains se moquent de ces « begpackers », d’autres y voient un symbole des inégalités à l’échelle de la planète, où certains peuvent voyager sans problème grâce à leur passeport, tandis que d’autres doivent se soumettre à de multiples démarches pour obtenir un visa.
Selon le site de CNN, les touristes qui pratiquent le « begpacking » se classent en trois catégories : ceux qui jouent de la musique ou qui font une performance, ceux qui vendent quelque chose (bijoux ou cartes postales) et ceux qui se contentent de demander de l’argent sans la moindre contrepartie. Ces derniers sont ceux qui déclenchent les messages en ligne les plus ironiques. Pour expliquer les réactions négatives qui se multiplient sur les réseaux sociaux, l’avocat philippin Raphael Pangalangan évoque un « privilège du passeport », qui oppose ceux qui peuvent voyager sans problème à travers la plupart des pays du monde et ceux qui doivent se soumettre à de multiples démarches pour obtenir un visa.
Le phénomène du « begpacking » est également révélateur des inégalités à l’échelle de la planète, où certains peuvent voyager sans problème grâce à leur passeport, tandis que d’autres doivent se soumettre à de multiples démarches pour obtenir un visa. Si certains se moquent de ces « begpackers », d’autres y voient un symbole des inégalités à l’échelle de la planète. En Asie du Sud-Est, cette pratique suscite des réactions hostiles sur les réseaux sociaux, où les photos de touristes occidentaux faisant la manche font partie de celles qui ont tendance à devenir virales. Pourtant, dans la plupart des pays d’Asie, un simple visa de touriste n’autorise en principe aucune activité lucrative, pas même faire la manche en jouant de l’ukulélé.