Qui pourrait succéder à Kevin McCarthy, républicain, en tant que président de la Chambre des États-Unis ?

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Un groupe de républicains rebelles évince Kevin McCarthy de son poste de président de la Chambre des représentants

Dans une première historique, un petit groupe de républicains rebelles à la Chambre des représentants des États-Unis a réussi à destituer leur leader, Kevin McCarthy, mardi. Le représentant Matt Gaetz, qui a dirigé cette initiative, a déclaré qu’il soutiendrait Steve Scalise pour prendre la relève. Scalise est le numéro deux des républicains à la Chambre et est depuis longtemps pressenti pour devenir le chef du parti républicain après le mandat de McCarthy. Tom Emmer, représentant républicain et chef de file de la campagne des républicains lors des élections de mi-mandat de 2022, a été nommé whip de la Chambre des républicains. Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la Chambre et allié de l’ancien président Donald Trump, a été proposé par certains rebelles républicains pour occuper le poste de président lors de l’élection du siège en janvier.

La possibilité d’un président non élu de la Chambre des représentants

Historiquement, la Chambre a toujours élu l’un de ses membres comme président, mais la Constitution américaine ne précise pas que le poste doit être occupé par un membre élu de la Chambre. Certains alliés républicains de l’ancien président Donald Trump ont suggéré qu’il pourrait occuper ce poste, bien que le favori pour l’investiture républicaine de 2024 ait déjà déclaré qu’il n’était pas intéressé. Matt Gaetz a voté pour que Trump soit élu président lors de plusieurs tours de scrutin en janvier et a souligné aux journalistes lundi que le président de la Chambre n’a pas besoin d’être membre du Congrès.

La situation du côté démocrate

Le chef de la minorité à la Chambre, Hakeem Jeffries, est le leader démocrate et a obtenu plus de voix que McCarthy lors des 11 tours de scrutin pour l’élection du président de la Chambre. Les alliés de Kevin McCarthy pourraient voter pour lui afin qu’il soit réélu président. McCarthy n’en est pas à sa première menace de destitution. En janvier, lorsqu’il a été élu président pour la première fois, il a dû passer par 15 tours de scrutin.

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