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World news – Des députés veulent le retrait de l’arrêté qui interdit les distributions de nourriture aux migrants à Calais

Les élus estiment que les actions des seules associations agréées par l’Etat « ne sauraient être suffisantes au regard de la gravité de la situation ».

Plusieurs députés, parmi lesquels l’ancien frondeur Aurélien Taché, ont réclamé jeudi 17 septembre dans un communiqué le retrait de l’arrêté préfectoral interdisant les distributions alimentaires dans le centre de Calais aux associations non mandatées par l’Etat, et ce jusqu’à la fin du mois. Dénonçant un « non-sens humanitaire », ils appellent par ailleurs à « la fin immédiate des évacuations » de migrants.

« Cette mesure ajoute du désespoir à la misère des conditions déjà désastreuses que subissent les 1 500 exilés qui tentent de survivre à Calais et ses environs », écrivent les députés du groupe parlementaire Ecologie Démocratie Solidarité (EDS), Aurélien Taché, Delphine Bagarry, Annie Chapelier, Albane Gaillot, et Hubert Julien-Laferrière.

Les élus, qui se trouvaient mercredi à Calais au côté des acteurs associatifs, soulignent que les actions de La Vie active et l’Audace, deux seules associations agréées par l’Etat à Calais, « ne sauraient être suffisantes au regard de la gravité de la situation ». « Centraliser et limiter les points d’accès à l’eau et à la nourriture revient tout simplement à couper les vivres à de nombreux migrants notamment les plus isolés », écrivent-ils.

Les anciens « marcheurs » dénoncent par ailleurs le « harcèlement quotidien » des réfugiés par les forces de l’ordre, déplacés selon eux toutes les 48 heures, « de quelques mètres dans le but d’éviter la constitution de nouveaux camps », et réclament « l’arrêt immédiat de ces évacuations et la mise en place sans attendre d’une vraie politique d’hébergement pour les femmes, enfants et mineurs non accompagnés ».

« Calais est une impasse, elle-même conséquence d’une non-politique migratoire européenne commune : les personnes sont à la fois empêchées de rester, empêchées de partir, condamnées à survivre au rythme des évacuations quotidiennes », soulignent-ils encore.

Mercredi, douze ONG et associations, dont le Secours catholique ou encore la Fédération des Acteurs de la Solidarité, ont de leur côté saisi le tribunal administratif de Lille pour demander également la suspension de cet arrêté, dénonçant une atteinte aux « libertés fondamentales ».

« L’accélération des politiques d’expulsion de terrains, de transferts forcés loin du Calaisis et de harcèlement quotidien depuis le 10 juillet dernier est concomitante d’une restriction de l’accès aux services vitaux tels que l’eau, la nourriture, l’hygiène et les soins », affirment ces associations, estimant entre 1 000 et 1 500 les exilés présents dans la région.

L’arrêté préfectoral pris le 10 septembre, officiellement motivé par « le non-respect des mesures de distanciation sociale » ainsi que des distributions « suffisantes » de la part de l’association mandatée par l’Etat, avait suscité une vague d’indignation.

le tribunal administratif devrait annuler l’arrêté. Sur ce dossier, qu’a fait le nouveau défenseur des droits ?

On pourrait envoyer des escouades de droite à Calais, ils seront ravis de taper dans le tas. Déjà les délinquants ce n’est plus utile de les juger, la police ça coûte moins cher que la justice.


SOURCE: https://www.w24news.com

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