Pauline Binam était dans l’avion, sur le tarmac, prête à être expulsée vers le Cameroun, quand la police de l’immigration l’en a fait redescendre. Un problème banal de paperasse avec le gouvernement camerounais, a expliqué un responsable de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Vraiment ? Au même moment, deux élues du Congrès demandaient en urgence que l’immigrée ne soit pas renvoyée dans ce pays qu’elle a quitté il y a 28 ans, quand elle avait 2 ans.
Binam est l’une des immigrées en situation irrégulière qui se sont plaintes d’avoir été victimes de procédures médicales non nécessaires et non souhaitées, parmi lesquelles des hystérectomies (ablation totale ou partielle de l’utérus), alors qu’elles étaient retenues dans le centre de détention du comté d’Irwin, en Géorgie. A en croire l’avocat de la Camerounaise, celle-ci avait demandé à être traitée parce qu’elle souffrait de règles irrégulières. Mais « quand elle s’est réveillée après l’opération, le docteur l’a informée qu’ils avaient dû enlever l’une de ses trompes de Fallope », indique l’avocat.
Tout a commencé le 14 septembre, avec une plainte déposée par l’ONG Project South, relayant une information selon laquelle un gynécologue local aurait pratiqué cinq hystérectomi
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